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Gérald Darmanin : "Macron est évidemment un grand républicain"
©EglantineD / Wikimedia Commons

Explications

"Je n'ai pas hésité à voter pour Macron au lendemain du premier tour face à Le Pen. Je suis issu d'une famille gaulliste et, pour moi, il n'y a pas d'hésitation à avoir entre les ennemis de la République et ceux qui sont républicains", assure-t-il.

Ce  28 septembre sur RTL, un auditeur adhérent du parti Les Républicains a demandé au ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, pourquoi a-t-il rejoint le gouvernement d'Emmanuel Macron, alors qu'autrefois, il était porte-parole de Nicolas Sarkozy au sein de l'UMP ?

"Macron est évidemment un grand républicain"

"Je n'ai pas adhéré à La République en Marche. [...] Je suis entré dans un gouvernement où le Premier ministre a dit qu'il était de droite. Je sers un gouvernement avec des ministres de gauche. Je crois que nous faisons œuvre utile pour le pays", a répondu Gérald Darmanin, ajoutant vouloir "servir son pays" pour répondre aux problèmes des Français ayant voté pour Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.

En parlant du vote, il explique qu'il n'a pas "hésité à voter pour M. Macron au lendemain du premier tour face à Mme Le Pen. Je suis issu d'une famille gaulliste et, pour moi, il n'y a pas d'hésitation à avoir entre les ennemis de la République et ceux qui sont républicains. M. Macron est évidemment un grand républicain".

"Je ne sais pas si je suis de droite ou de gauche, mais je me sens très Français"

 Menacé d'être exclu des Républicains, Gérald Darmanin en est toujours un membre. "Ça fait quatre mois qu'lis essaient de m'exclure. Manifestement, ils ont du mal à trouver l'article des statuts qui permettent d'exclure un ministre", ironise-t-il. Contrairement aux rumeurs, l'ex-maire de Tourcoing affirme qu'il n'a pas l'intention d'imiter Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, qui a rejoint En Marche !.

Toutefois, le ministre pourrait envisager de quitter sa famille politique si elle venait à faire affaire avec le Front national. "Le jour où les Républicains m'excluront ou prendront définitivement un parti de rapprochement avec la droite extrême, les conclusions se feront y compris pour mon propre engagement partisan personnel. Mais je constate que le président de la République est bien moins sectaire que les dirigeants de ma propre famille politique", estime-t-il. In fine, il précise qu'il ne sait pas s'il est "de droite ou de gauche" : "Je ne sais pas si je suis de droite ou de gauche, mais je me sens très Français".

Lu sur RTL

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