Gaz hilarant : la consommation de protoxyde d’azote va être interdite aux mineurs à Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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La ville de Paris a l'intention d’interdire la consommation de protoxyde d’azote sur la voie publique aux mineurs.
La ville de Paris a l'intention d’interdire la consommation de protoxyde d’azote sur la voie publique aux mineurs.
©AFP / Denis Charlet

Santé publique

Le préfet de police réunissait les maires d’arrondissements et la maire de Paris ce lundi pour travailler sur le projet d’arrêté visant à interdire aux mineurs la consommation de protoxyde d’azote sur la voie publique. Cette décision devrait entrer en vigueur d’ici au printemps ou à l’été prochain.

Paris est sur le point d’interdire la consommation de protoxyde d’azote sur la voie publique aux mineurs, selon des informations du Parisien. La maire de la capitale, Anne Hidalgo, va lancer une concertation avec le préfet de police de Paris Laurent Nuñez. L’objectif est de publier un arrêté stipulant que les mineurs pris en flagrant délit de consommation dans certains lieux festifs ou touristiques risqueront une amende de 150 euros.

L’inhalation de protoxyde d’azote connaît un essor depuis quelques années chez les jeunes, qui méconnaissent sa dangerosité.

Cette mesure vient donc compléter la loi du 1er juin 2021, qui interdit déjà la vente de gaz hilarant aux mineurs et aux majeurs dans les discothèques, les bars, les fêtes. La pratique est passible d’une amende de 3.750 euros.

Le protoxyde d’azote « est la deuxième drogue consommée par les jeunes après le cannabis », assure Nicolas Jeanneté, conseiller de Paris centriste. Il s’agit initialement d’un gaz médical à visée anesthésique, qui peut aussi être utilisé pour des aérosols culinaires.

Son usage est détourné par certains jeunes. Transféré dans des ballons de baudruche, le gaz est ensuite aspiré par la bouche. Cette consommation de gaz hilarant entraîne une euphorie, souvent accompagnée de rires incontrôlables et de modifications de la voix. S’il n’est pas considéré comme un stupéfiant, le protoxyde d’azote comporte de nombreux risques, selon service-public.fr : pertes de connaissances, asphyxie… Plusieurs décès ont même été constatés.

D’autres villes, comme Aulnay-sous-Bois, ont déjà eu recours à des arrêtés pour lutter contre le gaz hilarant à partir de 2019.

Le Parisien

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