Fukushima : un rat serait à l’origine de la panne de la centrale nucléaire<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Cette panne est sans doute la plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable mi-décembre 2011
Cette panne est sans doute la plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable mi-décembre 2011
©Reuters

Electrochoc

Une partie des systèmes de refroidissement avait été paralysée de lundi à mercredi matin.

Et si la panne électrique provenait de la présence d’un rongeur ? C’est l’explication qui est désormais avancé pour expliquer le court-circuit, celui-ci ayant entraîné la panne de distributeurs d'électricité qui a paralysé, de lundi soir à mercredi matin, une partie des systèmes de refroidissement de la centrale nucléaire de Fukushima. "Nous avons confirmé la présence d'un petit animal", a expliqué un porte-parole de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) en présentant une photo prise du dessus sur laquelle le cadavre du "petit animal" en question ressemble clairement à un rat d'une quinzaine de centimètres.

Le rat, conducteur, aurait pu faire jonction entre deux connexions électriques et faire disjoncter les équipements. Lundi, vers 19h, le courant s'était brutalement interrompu dans une partie des installations de Fukushima Daiichi, stoppant les dispositifs de refroidissement des piscines de désactivation des réacteurs 1, 3 et 4, et d'un bassin commun, dans lesquels sont immergés des milliers d'assemblages de combustible usé. Les équipements en question se trouvent dans un camion garé au pied des bâtiments. En sortent des câbles destinés à l'alimentation des systèmes de refroidissement, selon les photos publiées par Tepco.

La compagnie avait précisé que la panne provenait de plusieurs tableaux de distribution électrique. Le rétablissement s'est fait progressivement, et a été achevé à la première heure du matin, mercredi. Cette panne, sans doute la plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit "d'arrêt à froid" mi-décembre 2011, a révélé la précarité des dispositifs actuellement en place dans ce complexe atomique mis en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !