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Fuites au "36 quai des orfèvres" : un responsable de syndicat de police mis en examen
©REUTERS/Christian Hartmann

L'étau se resserre

Georges Knecht, secrétaire général du Snipat-FO, a été convoqué ce mardi dans les locaux des enquêteurs de la "police des polices" (IGPN) à Paris puis placé en garde à vue. Il lui serait reproché des faits de "subornation de témoin" dans ce dossier.

L'étau se resserre dans l'affaire quia ébranlé la PJ parisienne en début d'année 2015. Un responsable de syndicat de police a été mis en examen pour subornation de témoins ce mardi dans le dossier des fuites d'informations et de corruption présumées, selon l'AFP. Georges Knecht, secrétaire général du Snipat-FO, syndicat national indépendant des personnels administratifs de la police (majoritaire), avait été convoqué mardi matin dans les locaux des enquêteurs de la "police des polices" (IGPN) à Paris puis placé en garde à vue, selon des sources proches du dossier et judiciaires. Soupçonné d'avoir approché un autre policier, lui-même mis en examen, pour obtenir un témoignage favorable, le tout sur ordre de Jo Masanet, il a été déféré devant les juges d'instruction en fin d'après-midi, mis en examen pour subornation de témoins et laissé libre sous contrôle judiciaire, a précisé une source judiciaire. 

Au centre de l'affaire, une figure du syndicalisme policier, Jo Masanet, soupçonné d'avoir monnayé ses interventions en profitant de l'influence qui lui était prêtée dans les hautes sphères de l'administration, ainsi que de malversations dans la gestion de l'Anas, l'association qui gère les œuvres sociales de la police. Il est notamment mis en cause pour avoir détourné près de 300.000 euros des caisses de l'Anas via des surfacturations et près de 60.000 euros de frais de bouches indus, selon une source proche du dossier. Jo Masanet est en outre soupçonné d'avoir tenté d'user de son influence supposée pour permettre à l'ex-patron du GIGN, Christian Prouteau, d'obtenir des informations couvertes par le secret de l'instruction avant son placement en garde à vue.

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