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Front national : Jean-Marie Le Pen veut "marcher vers l'unité" et "que cesse la division"
©JOEL SAGET / AFP

Toi d'abord

Jean-Marie Le Pen a appelé samedi à enterrer la hache de guerre au Front National, à l'occasion de l'université d’été du parti à Marseille - où il n'est pas convié. Il demande l'intégration de ses fidèles dans les listes frontistes en vue des régionales.

Le Front national peine à fermer la crise ouverte entre Jean-Marie Le Pen, le fondateur du parti, et sa fille Marine. En parallèle de l'université d'été du parti, ce week-end à Marseille, il a tenu un point presse ce midi à une dizaine de kilomètres de là.

Entouré de 300 à 400 militants, il a rappelé qu'il ne s'interdisait pas "d'aller aux universités d'été du FN aujourd'hui ou demain".

Il a expliqué qu'il ne "ne comprend pas les reproches de Marine" et espère qu'elle retrouvera "du bon sens" pour faire cesser les divisions. "Je souhaite que l’on débouche sur une unité, condition sine qua non de la victoire, je veux que cesse cette division. Je ne considère pas du tout les événements actuels comme une tempête définitive, un tsunami qui détruit tout" au sein du parti, a-t-il dit.

Le fondateur du parti, exclu suite à des propos polémiques sur les chambres à gaz et sur le maréchal Pétain, a rappelé "l'essor du mouvement national ne date pas de l'arrivée de Marine Le Pen".

Pour cesser les divisions, il a demandé l'intégration dans les listes du mouvement pour les régionales ses partisans, dont plusieurs ont été exclus ou ont démissionné du FN. "Marine doit comprendre que pour gagner les régionales, elle doit mettre toutes les chances de son côté et ne pas négliger ceux qui ont l’expérience" politique, a-t-il dit, en appelant le FN à "cesser cette chasse aux sorcières". Il dit vouloir "aider Marine Le Pen à garder la ligne de ce qu’a été le FN depuis 40 ans".

Sa petite-fille, candidate FN en PACA, trouve davantage grâce à ses yeux. "Marion Maréchal-Le Pen me tend la main tout le temps", assure-t-il. Disant avoir passé "l'âge de se présenter" et jugeant "peu probable" la présence d'une liste dissidente contre elle, il a ajouté que "pour arracher la région, Marion ne doit pas négliger ceux qui ont l'expérience et ne pas céder au jeunisme".

Lu sur Var Matin

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