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Frédéric Lefebvre a décidé de claquer la porte des Républicains
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"Je ne supportais plus que ces gens, un quarteron de généraux sectaires qui sont à la tête des Républicains, parlent en mon nom", a-t-il expliqué sur franceinfo.

Ce 8 juin, Frédéric Lefebvre, le député sortant de la 1ère circonscription des Français de l'étranger, a annoncé sur franceinfo qu'il quittait le parti Les Républicains. "C'est une décision que j'ai mûrement réfléchie qui est à la fois douloureuse et libératrice", a-t-il déclaré, avant d’expliquer que sa décision est "devenue incontournable". "Je ne supportais plus que ces gens, un quarteron de généraux sectaires qui sont à la tête des Républicains, parlent en mon nom". "On a tenté de me museler, on m’a moqué, on m’a menacé dans ma famille politique, on a sorti des coupures de presse pour dire que j'étais un traître", a-t-il expliqué, annonçant qu'il avait voté pour Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle.

"Menacé par Sarkozy dans la loge de Carla Bruni"

Celui qui fut porte-parole de l'UMP de 2008 et 2010 et secrétaire d'Etat au commerce de Nicolas Sarkozy de 2010 à 2012, a également dénoncé la droitisation de LR avec Sarkozy et la ligne Buisson. "En 2011, j'ai commencé à voir la pente sur laquelle Nicolas Sarkozy emmenait toute la droite". "On a vu d'ailleurs cette pente devenir de plus en plus glissante. On a vu les centristes se sentir de plus en plus mal à l'aise à l'intérieur des Républicains et je crois que c'est un moment de rupture idéologique que j'ai très clairement à ce moment-là avec Nicolas Sarkozy qui considère que c'est comme ça qu'on va gagner. (...) Nicolas Sarkozy, quand il a rencontré Buisson, il a cru qu'il avait la martingale", a-t-il déclaré.

En outre, il a affirmé avoir reçu des menaces après avoir voté le pacte de responsabilité de François Hollande. "Le tournant, ça a été mon vote pour le pacte de responsabilité où j'étais le seul député Les Républicains dans l'hémicycle avec tous les regards sur moi, avec des menaces qui m'ont été faites. Y compris par Nicolas Sarkozy lui-même. A Pasadena quand Carla était venue donner un concert et que dans la loge, j'ai subi ses menaces. Je ne vais pas rentrer dans le détail", a-t-il expliqué.  

Lu sur franceinfo

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