François Hollande invité de "Dialogues citoyens" : "Ça va mieux, il y a plus de croissance et moins de déficit"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande entend bien "mener des réformes jusqu'au bout".
François Hollande entend bien "mener des réformes jusqu'au bout".
©Reuters

Optimisme

Le chef de l'Etat a répondu aux questions des Français dans l'émission "Dialogues citoyens" sur France 2, ce jeudi.

Interrogé par David Pujadas et Léa Salamé, le chef de l'Etat a commencé l'émission par une note grave : "J'ai affronté des épreuves terribles : les attentats, la guerre, la crise." Embrayant sur les sujets économiques, François Hollande a tenu malgré tout à défendre son bilan. "J'ai modernisé le pays tout en protégeant le modèle social. Cela passe par l'aide aux entreprises et le redressement des comptes publics", a-t-il assuré. Et de continuer : "Ça va mieux, il y a plus de croissance et moins de déficit."

Léa Salamé a tout de même rappelé que 25% des jeunes étaient au chômage avant d'interroger le Président de la République sur Nuit Debout. "Je trouve légitime que la jeunesse veuille s'exprimer. Elle n'est pas satisfaite et a raison de ne pas l'être", a-t-il admis. A ses yeux, le problème principal est la précarité. "90% des embauches se font en CDD", a-t-il précisé. Pour lutter contre la détresse de la jeunesse, le locataire de l'Elysée  a rappelé la création de la garantie jeune et l'existence des emplois d'avenir. François Hollande entend bien "mener des réformes jusqu'au bout" qu'il conduire sur trois fronts : le travail (lutte contre le chômage), l'égalité et la transparence (lutte contre la fraude fiscale).

Face à Anne-Laure Constanza, chef d'entreprise qui critiquait la surtaxation des CDD, le chef de l'Etat a souligné la nécessité des règles, notamment pour prévenir des abus concernant les stages et pour donner de la stabilité aux salariés. " Le pacte de responsabilité n'est pas une aide aux patrons mais une aide aux salariés", a-t-il dit. Avant d'affirmer que l'économie française avait créé 100 000 emplois.

Un autre sujet sensible a été abordé. Véronique Roy, mère de Quentin décédé dans les rangs de Daech, a interpelé le chef de l'Etat sur la lutte contre la radicalisation. "170 jeunes Français sont morts en Syrie et en Irak, 2000 peuvent basculer, 600 sont déjà dans les rangs de Daech", a noté le Président de la République.

François Hollande s'est montré ferme : "Il faut lutter contre les prêcheurs, les partisans de la haine. Nous avons pris des décisions très tôt pour interdire la sortie et le retour des radicalisés. Pour aider les familles, nous avons créé des centres de déradicalisation. Nous appliquons les lois sur la laïcité. Il faut agir de manière précoce. Tous les travailleurs sociaux sont formés à ces questions. Il faut aussi accompagner les maires sans laisser penser que la précarité induit la radicalité."

Dans un autre registre et contrairement aux déclarations récentes de Manuel Valls, le chef de l'Etat a affirmé qu'il n'y aurait pas de loi sur l'interdiction du voile à l'université et qu'aucun appareil législatif ne le permettait. 

Lu sur France 2

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