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François Hollande empile les généralités et parle (vaguement) de sa volonté de "réorienter l'Europe"
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Analyse

Le président de la République a livré son analyse après la nouvelle gifle reçue dimanche soir lors des élections européennes.

François Hollande a donc décidé de parler. Dans une allocution d'un peu moins de 5 minutes enregistrée à l'Elysée, le président de la République a justifié sa politique et a analysé les résultats des élections européennes de dimanche soir. 

"Un électeur sur quatre a voté pour l'extrême-droite. C'est en France qu'elle arrive le plus en tête. Ce vote doit être regardé en face", a-t-il assuré devant la bibliothèque de l'Elysée. "J'ai entendu le message douloureux délivré par les Français. C'est une défiance à l'égard de l'Europe, une défiance à l'égard des partis de gouvernement, et des politiques menées jusqu'alors. Le pire, ce serait de renoncer à ce que fait la France" a-t-il rappelé. "Nous sommes un grand pays qui ne peut concevoir son destin dans la fermeture. Je suis européen. Mon devoir est de réorienter l'Europe et de la réorienter. Demain, je réaffirmerais à l'Europe qu'elle doit être claire, doit préparer l'avenir, protéger ses frontières" a expliqué le président de la République, avant de détailler son programme de demain au Conseil européen : "je réaffirmerai que la priorité, c'est la croissance, l'emploi, l'investissement".

Mais le chef de l'Etat a réaffirmé ses objectifs : "La France doit elle-même être forte. La situation se dégrade et la France a accumulé des difficultés et des dettes depuis dix ans (...) Manuel Valls a une feuille de route basée sur le pacte de responsabilité, sur l'emploi, sur l'école, pour le redressement du pays. Cette ligne de conduite doit avoir de la rapidité dans la mise en oeuvre. Cette ligne de conduite ne peut pas dévier en fonction des circonstances, il faut de la constance, de la ténacité, du courage. Au bout du chemin, j'en suis convaincu - mais il faudra le démontrer - ce sera la réussite. Ce qui nous unis, c'est l'attachement à la démocratie" a dit François Hollande. Un discours dans lequel à aucun moment, il n'a parlé de "responsabilité". 

Retrouvez l'ensemble de cette courte intervention en vidéo :

Pouria Amirshahi, l'un des 40 députés qui ont refusé de voter le pacte de responsabilité de Manuel Valls et tenant de l'aile gauche du PS, n'a pas mis longtemps à témoigner de son sentiment : 

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