François Hollande au JT de 20h : le chef de l'Etat défend son remaniement et explique qu'il ne "marchande pas" les entrées au gouvernement <!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande a énuméré ses trois grandes priorités pour le pays : protéger les Français, relancer l'emploi, réussir la transition énergétique.
François Hollande a énuméré ses trois grandes priorités pour le pays : protéger les Français, relancer l'emploi, réussir la transition énergétique.
©Reuters

Mise au point

Remaniement, déchéance de nationalité, relance de l'économie, crise de l'agriculture et primaire 2017 ont fait l'objet de discussions.

Le président de la République s'est exprimé ce jeudi à la télévision de son bureau de l'Elysée. Interrogé par David Pujadas et Gilles Bouleau, il a abordé de nombreux points cruciaux.

Concernant le remaniement, François Hollande a tout d'abord souligné qu'il n'avait pas intégré les Verts au gouvernement (Emmanuelle Cosse, Jean-Vincent Placé et Barbara Pompili) en vue de l'élection de 2017. "Il n'y a pas de marchandage. Je ne négocie pas", a-t-il assuré. La rumeur d'un accord avec Emmanuelle Cosse sur un projet de referendum local à Notre-Dame-des-Landes a fait couler beaucoup d'encre ce jeudi. Le chef de l'Etat a tenu à clarifier la situation : "Il y a un blocage à Notre-Dame-des-Landes. Il faut prendre une décision. D'ici le mois d'octobre, il faudra organiser un référendum local sur la question. Mais cette idée avait déjà été soulevée il y a longtemps. Je vous rappelle que Jean-Marc Ayrault qui revient au gouvernement est très attaché au projet de construction de l'aéroport."

François Hollande a ensuite énuméré ses trois grandes priorités pour le pays : protéger les Français, relancer l'emploi, réussir la transition énergétique. Le troisième point semble justifier la présence des Verts au gouvernement. "Nous devons  agir, réformer, avancer", a-t-il martelé. "Prendre des  décisions pour faire avancer le pays peut conduire à l'impopularité", a-t-il expliqué.

Le président de la République a ensuite évoqué la question de l'inscription de l'état d'urgence dans la Constitution. "L'état d'urgence ne peut pas être un état permanent", a-t-il précisé. Avant d'ajouter : "La déchéance de nationalité n'est pas une invention. Elle est déjà dans le code civil. La France ne doit pas être suspendue à cette modification de la Constitution."

Concernant l'économie, François Hollande a rappelé qu'il fallait réformer le code du travail mais sans toucher aux fondamentaux (SMIC). "Il faut de la souplesse pour les entreprises et de la sécurité pour les salariés", a-t-il dit tout en évoquant les mérites du pacte de responsabilité. Le chef de l'Etat a ensuite défendu la loi sur le travail dominical : "La loi Macron a été saluée et appliquée sous certaines conditions."

La crise de l'agriculture a également été discutée. Une crise que François Hollande explique par la baisse vertigineuse du cours du porc et par l'embargo russe. Le président a souligné la nécessité du choc de simplification mais pas aux dépens de la sécurité et de la santé. Et d'insister ensuite sur la nécessité d'un plan européen de stockage.

L'entretien s'est terminé sur la question de la primaire à gauche pour 2017. "Les partis peuvent s'organiser mais, personnellement, je sais ce que j'ai à faire. Je serai pleinement président jusqu'au bout", a déclaré le chef de l'Etat.

Lu sur Le Parisien

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