François Hollande à l'ONU : ce qu'il faut retenir de son discours<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande mardi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies.
François Hollande mardi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies.
©Reuters

Résumé

Syrie, nucléaire iranien, Centrafrique... Le chef de l'Etat s'est exprimé mardi à la tribune de l'Assemblée générale des Nation Unies.

Sur la Syrie : Evoquant la résolution que pourrait prendre le conseil de sécurité de l'ONU, François Hollande a demandé à ce qu'elle soit sévère pour permettre "une éventuelle action armée contre le régime en cas de manquement à ses obligations (renoncer à son arsenal chimique, ndlr)". "Nous voulons des mesures coercitives en cas de non-respect des engagements" du régime syrien, a-t-il dit.

"Face à ce crime terrifiant (l'attaque chimique du 21 août, ndlr), la France a voulu une réaction forte pour sanctionner une violation du droit international, mais aussi pour dissuader le régime de Bachar el-Assad de commettre de nouveaux massacres", a-t-il déclaré. Et d'ajouter, sans citer le président syrien : "Ceux qui ont commis ces crimes doivent être tenus responsables devant la justice."

Estimant que "trop de temps a été perdu", le président a de nouveau plaidé pour une solution politique pour "faire cesser cette guerre qui est la plus meurtrière depuis le début de ce siècle".

Sur l'Iran : A la tribune, François Hollande a réclamé des "gestes concrets" de la part de Téhéran sur le dossier nucléaire. Le chef de l'Etat a ensuite rencontré le président iranien Hassan Rohani - du jamais vu depuis 2005, quand Jacques Chirac s'était entretenu avec Mohammad Khatami. "J'ai fait le choix d'un dialogue direct et franc avec le président Rohani, je reste ferme sur la question majeure de la prolifération nucléaire", a-t-il déclaré. 

A la fin de cette entrevue à huis clos, François Hollande a parlé d'"un premier contact qui en appelle d'autres". Quant à Hassan Rohani, il a souhaité très diplomatiquement "un meilleur avenir" pour la relation entre les deux pays.

Sur l'Afrique : Le président a lancé un "cri d'alarme" qui "concerne la Centrafrique, petit pays ravagé depuis tant d'années par des conflits. Aujourd'hui, c'est le chaos qui s'est installé et les populations civiles en sont les victimes. Nous devons mettre un terme à ces actions", a-t-il déclaré. François Hollande a réclamé à l'ONU un soutien logistique et financier pour permettre à la force africaine présente sur place de rétablir l'ordre et la sécurité.

"Mon message est simple : dans tous les domaines, sécurité internationale, nucléaire, développement ou climat, le pire risque, c'est l'inaction. La pire décision, c'est de ne pas en prendre. (...) La responsabilité de l'ONU, c'est d'agir", a-t-il conclu.

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