François Hollande : "Il était temps d'agir" en Centrafrique pour éviter "un carnage"<!-- --> | Atlantico.fr
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En tout, 1 600 soldats français sont mobilisés en Centrafrique.
En tout, 1 600 soldats français sont mobilisés en Centrafrique.
©Reuters

Intervention militaire

Le président de la République s'est rendu mardi soir à Bangui, où deux soldats français ont été tués.

Une mission "dangereuse" mais "nécessaire" pour éviter "un carnage". C'est ainsi que François Hollande a qualifié l'intervention de l'armée française en Centrafrique. Mardi soir, le chef de l'Etat a effectué une courte visite à Bangui, où deux soldats français ont été tués quelques heures plus tôt. "Il était temps d'agir", a ajouté le président, venu d'Afrique du Sud, où il a assisté le jour-même à la cérémonie d'hommage à Nelson Mandela

Dès son arrivée, il s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats du 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine de Castres (sud de la France) à l'aéroport de la ville. Il s'agit des premières pertes françaises depuis le déclenchement de l'intervention Sangaris, il y a moins d'une semaine. "Antoine et Nicolas sont morts pour la France, pour une belle mission où ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres", a déclaréFrançois Hollande

"La France, ici en Centrafrique, ne recherche aucun intérêt pour elle même (...) La France vient défendre la dignité humaine", a-t-il dit. L'armée française a pour mission de "rétablir la sécurité, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire". Depuis la prise du pouvoir, en mars, par une coalition hétéroclite de groupes rebelles à dominante musulmane, le pays est livré au chaos et aux violences inter-religieuses.

François Hollande a aussi répété qu'il souhaitait voir des élections générales organisées "dès le second semestre" 2014 et non début 2015, comme cela est prévu par le calendrier de la transition politique centrafricaine.

Lu sur le Nouvel Observateur

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