François Fillon tacle Nicolas Sarkozy : "l'UMP ne peut pas vivre congelée dans l'attente d'un homme providentiel"<!-- --> | Atlantico.fr
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"Je ne lie pas l'avenir de l'UMP à un homme", a déclaré François Fillon jeudi.
"Je ne lie pas l'avenir de l'UMP à un homme", a déclaré François Fillon jeudi.
©Reuters

C'est dit

En meeting à La Grande Motte, jeudi, l'ancien Premier ministre n'a pas mâché ses mots, affirmant ne pas "lier l'avenir de l'UMP à un homme".

"Il faut solder le passé." En meeting à La Grande Motte, jeudi, François Fillon a donné le ton dès le début de son discours. L'ancien Premier ministre - dont le regard est déjà tourné vers la primaire de 2016 - s'est présenté comme une alternative à Nicolas Sarkozy pour être le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle de 2017, rapporte Le Nouvel Observateur. 

"Je ne lie pas l'avenir de l'UMP à un homme, a ainsi déclaré François Fillon. Le temps de l'opposition est fait pour débattre, réfléchir, susciter des nouveaux talents, faire des bilans, élaborer un projet nouveau. Et pour ce faire, l'UMP ne peut vivre immobile, congelée, au garde-à-vous, dans l'attente d'un homme providentiel !" Et d'ajouter : "chacun a le droit de vouloir servir son pays et chacun aura le droit d’être candidat aux primaires, mais personne ne peut dire 'circulez ! il n 'y a rien à voir, le recours c’est moi !'" 

Le député Jérôme Chartier, proche de François Fillon, avait prévenu jeudi que l'ancien Premier ministre aurait une grande liberté de ton à La Grande Motte. Lundi, il est ressorti de la prestation de Nicolas Sarkozy à l’UMP avec "le sentiment d’un affranchissement total" vis-à-vis de l’ancien-président, avait alors affirmé Jérôme Chartier. "La page vient maintenant de se tourner", avait-il ajouté.

Très critique envers le gouvernement actuel, François Fillon n'a pas épargné son parti : "rester sur son piédestal en attendant que la gauche s’effondre et en espérant être plébiscité des Français : ça c’est l’assurance d’échouer", a-t-il assuré. 

L'ancien Premier ministre a par ailleurs pointé les avancées mises en place afin de transformer l'image de l'UMP. "Les conciliabules secrets pour désigner notre candidat, le choix par les sondages redressés, l’auto-proclamation, c’est fini !", a-t-il lancé. "Place à une procédure transparente et populaire dont vous serez les arbitres", ajoute-t-il. Dans sa ligne de mire toujours, Nicolas Sarkozy, qui préfèrerait sans doute échapper aux primaires s'il devait se représenter.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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