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François Fillon sur le pacte de responsabilité : "je suis pessimiste"
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C'est mon dernier mot

Dans une interview au Figaro, l'ancien Premier ministre aborde également le thème des primaires à l'UMP.

François Fillon sort du bois. Depuis quelques semaines, l'ancien Premier ministre était plus discret sur la scène médiatique. Toujours décidé à poursuivre son tour de France des régions en quête d'idées pour la France, le député parisien avait délaissé (un peu) les plateaux de télévision ou radio. Ce lundi matin, il revient dans une interview au Figaro.

Sa cible numéro 1 : François Hollande et son gouvernement. Et visiblement, les choix de l’exécutif ne l'enchante guère. En particulier le pacte de responsabilité qu'il critique avec vigueur. "J'ai du mal à y croire. (...) Au détour des vœux, il (NDLR : François Hollande) aurait découvert la politique de l'offre. Comment lui faire confiance ? Bien sûr, il faut baisser les charges, mais il faut les baisser vraiment de l'ordre de 8  à 10% et sans aucune contrepartie. Dans ce cas, oui, je le soutiendrais dans l'intérêt de notre pays. Mais je suis pessimiste: l'espoir initial du pacte de responsabilité est déjà ruiné par la mécanique qui se met en place, trop de contraintes pour les entreprises et flou abyssal sur le financement. Il n'y aura rien de significatif au final. La seule façon de forcer François Hollande à changer de politique est d'infliger une sévère défaite à la gauche aux élections municipales" a tout d'abord relevé l'ex-Premier ministre. 

Évoquant la fiscalité, François Fillon est tout aussi pessimiste. "Il n'y a aucune baisse de la dépense publique avec ce gouvernement. Il n'y a qu'une baisse par rapport à la hausse prévisible… Et de plus, il ne tient pas ses engagements. L'exécution du budget 2013 est catastrophique: les recettes ne sont pas rentrées et les dépenses se sont envolées, et l'année 2014 ne s‘annonce pas plus efficace pour réduire nos déficits" souligne-t-il. 

Enfin, François Fillon a abordé le thème de l'UMP et de la primaire pré-présidentielle. Sur cette question, aucun doute, il réaffirme être pour la tenue d'une primaire. "Je ne vois pas comment une grande famille politique moderne comme l'UMP peut aller contre l'évolution démocratique de la primaire. S'il n'y a pas de primaire, plusieurs candidats se présenteront au premier tour et avec le FN, en nette progression lors de la dernière élection présidentielle, il y a un risque de ne pas être qualifié au second" explique-t-il. Une prise de position tranchée, quitte à déplaire à Nicolas Sarkozy. Fillon n'est plus à ça près...

Lu sur Le Figaro.fr

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