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François Fillon maintient sa candidature, plusieurs personnalités de droite demandent son retrait
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Turbulences

Au terme d'une réunion organisée au siège du parti mercredi après-midi, l'UDI a décidé de "suspendre" sa participation à la campagne de François Fillon.

  • François Fillon a annulé à la dernière minute sa venue au Salon de l'agriculture, qui était prévue ce mercredi matin
  • D'après le JDD, l'ancien Premier ministre aurait reçu une convocation par les juges d'instructions dans le cadre du "PenelopeGate"
  • Le vainqueur de la primaire de la droite s'est exprimé peu après midi à son QG.
  • Il a affirmé qu'il ne se "retirerait pas" de la course à la présidentielle

RETROUVEZ NOTRE DOSSIER COMPLET SUR LA PRESIDENTIELLE 2017

22h10 : Benoît Hamon juge François Fillon "indigne"

21h50 : Le Conseil supérieur de la magistrature regrettent une "atmosphère survoltée"

Le président et le procureur général de la Cour de cassation, tous deux présidents du Conseil supérieur de la magistrature, ont publié mercredi soir un communiqué dans lequel ils dénoncent "l'atmosphère survoltée" qui "se développe dans le milieu politique depuis quelques jours autour du travail de la Justice". 

"Les uns prétendent qu'elle est instrumentalisée par l'Exécutif. Celui-ci réplique qu'il soutient la liberté d'action des magistrats (…) En réalité, la Justice n'encourt pas plus les reproches outranciers qui lui sont faits qu'elle n'a besoin de soutiens d'où qu'ils viennent", ajoutent-t-ils. 

21h30 : Un "grand rassemblement populaire" de soutien à François Fillon aura lieu dimanche 5 mars, place du Trocadéro à Paris

21h05 : François Fillon est le premier candidat à disposer de ses 500 parrainages 

D'après les premiers chiffres publiés par le Conseil constitutionnel, le vainqueur de la primaire de la droite et du centre a obtenu plus de 700 signatures, et devance ainsi Emmanuel Macron, Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.

20h00 : "Il y aura sûrement 500 signatures de maires pour Alain Juppé au Conseil constitutionnel", estime le sénateur LR de l’Hérault, Jean-Pierre Grand.

Lors d'une interview accordée au site de la chaîne Public Sénat, le sénateur LR de l’Hérault, Jean-Pierre Grand, a appelé les maires à envoyer leur parrainage à Alain Juppé.

"Il faut absolument que les maires envoient leur parrainage au Conseil constitutionnel en inscrivant le nom d’Alain Juppé dessus. Comme visiblement les choses s’accélèrent, la situation de François Fillon peut se détériorer au point qu’ils doivent renoncer à être candidat. S’il n’y a pas au Conseil constitutionnel 500 signatures pour un autre candidat, on n’aura plus de candidature crédible pour la présidentielle (…) Demain, il y aura surement 500 signatures de maires voire de parlementaires, qui vont arriver au Conseil constitutionnel pour Alain Juppé", a déclaré le sénateur-maire. 

19h10 : Laure de la Raudière (LR) quitte l'équipe de campagne de François Fillon

Dans un communiqué publié mercredi en fin de journée, Laure de la Raudière, députée Les Républicains d'Eure-et-Loir et soutien de Bruno Le Maire, a annoncé son départ de l'équipe de campagne de François Fillon. "Même si l'acharnement médiatique et le calendrier judiciaire sont très discutables, Laure de La Raudière considère que la politique a besoin du respect de la parole donnée aux Français et que l'on ne peut changer de positions au fil des événements". 

18h40 : Nicolas Dupont-Aignan estime que François Fillon "prend en otages les électeurs de la droite et du centre"

François Fillon "prend en otages les électeurs de la droite et du centre (…) Il les exhorte une nouvelle fois à le suivre dans ce qui n'est plus qu'une aventure personnelle qui offre un boulevard à M. Macron", écrit Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué. 

Le candidat de Debout La France "appelle l'ensemble des gaullistes et républicains à se rassembler derrière (sa) candidature, la seule capable de vaincre M. Macron et de remettre la France debout".

18h00 : Christine Boutin appelle François Fillon à retirer sa candidature à l'élection présidentielle

17h25 : L'UDI décide de "suspendre" sa participation à la campagne de François Fillon

Au terme d'une réunion organisée au siège du parti mercredi après-midi, l'UDI a décidé de "suspendre" sa participation à la campagne de François Fillon, comme l'a indiqué son président Jean-Christophe Lagarde. D'après Le Figaro, "l’UDI a décidé que des débats seraient organisés dans toutes les fédérations départementales ce week-end et que les instances politiques du parti se réuniraient mardi ou mercredi pour trancher".

16h30 : Bernard Accoyer aurait plaidé pour un retrait de la candidature de François Fillon

Selon une information de l'hebdomadaire Le Point, qui cite l'un des proches de Bernard Accoyer, le président des Républicains (LR), ce dernier "a jugé la séquence de ce matin déplorable et ne s'est pas privé de le dire à François Fillon, avec lequel il s'est entretenu dans la matinée. Accoyer aurait aussi plaidé pour un retrait du candidat de la droite, en vain".  

16h00 : Les proches de François Fillon organisent un rassemblement de soutien à sa candidature dimanche à Paris 

Lors d'un courte prise de parole depuis son QG de campagne mercredi 1er mars, le vainqueur de la primaire de la droite et du centre a de nouveau exprimé sa détermination face à la tempête médiatico-judiciaire du "Penelopegate", née des révélations faites par le Canard Enchaîné au mois de janvier. 

L'ancien Premier ministre se rendra bien à la convocation des juges d'instruction le 15 mars, en vue d'une mise en examen, mais assure qu'il sera "au rendez-vous que la démocratie nous donne pour décider de notre avenir collectif".

Si Bruno Le Maire a rapidement décidé de quitter ses fonctions auprès de François Fillon, au nom du "respect de la parole donnée", plusieurs proches du candidat s'activent d'ores et déjà pour appuyer le maintien de sa candidature, notamment en organisant un rassemblement de soutien en sa faveur dimanche à Paris. 

Peu de temps après son intervention, François Fillon s'est entretenu avec certains de ses soutiens lors d'un déjeuner, tels que Valérie Pécresse ou Jérôme Chartier. L'ancien Premier ministre aurait décidé de mettre en avant la présidente de la région Ile-de-France dans son équipe de campagne, mais aussi le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, ou encore François Baroin. Jean-Christophe Lagarde, le chef de file des centristes, a quant à lui assuré que le débat sur un éventuel retrait du soutien de l'UDI à François Fillon "est ouvert". 

15h05 : Jean-Jacques Urvoas : " Le travail en cours des magistrats n'a pas à être commenté" 

Le garde des Sceaux a publié un communiqué mardi après-midi en réaction à la déclaration de François Fillon : "L'indépendance de la justice est un principe à valeur constitutionnelle. Les magistrats ne reçoivent aucune instruction individuelle, de qui que ce soit. Ils prennent leurs décisions en leur âme et conscience et statuent en droit. Ces décisions peuvent toutes être contestées par les voies de recours légales, comme le font des milliers de Français chaque année", écrit Jean-Jacques Urvoas, qui estime que "le travail en cours des magistrats n'a pas à être commenté. Les juges d'instruction conduisent leurs enquêtes en toute indépendance, de manière collégiale, dans le respect du contradictoire et de la présomption d'innocence".

14h10 : Bruno Le Maire quitte ses fonctions auprès de François Fillon

12h35 : "Oui, je serai candidat à la présidence de la République, et nous tirerons de ces épreuves, avec tout ce qu'elles comportent de juste et moins juste, le surcroît de force qu'il nous faut pour redresser le pays. Je ne céderai pas, je ne me retirerai pas.Je serai au rendez-vous que la démocratie nous donne pour décider de notre avenir collectif", soutient-il. "La France est plus grande que mes erreurs".

12h33"Nombre de mes proches parlent d'un assassinat politique", précise François Fillon. "Ce n'est pas moi seulement qu'on assassine, c'est l’élection présidentielle. Je me rendrai à la convocation des juges", "je leur dirai ma vérité, la vérité".

12h31 : François Fillon a débuté sa conférence de presse

"Mesdames et messieurs, mon avocat a été informé que je serai convoqué le 15 mars par les juges d'instruction afin d’être mis en examen", a-t-il débuté. "Il est sans exemple qu'une convocation de mise en examen soit lancée quelques jours après la désignation par les juges, sans qu'ils aient pris connaissance du dossier, sur la simple base d'un rapport de police, manifestement à charge".

12h15: #Fillon en top des tendances Monde sur Twitter

La conférence de presse du candidat fait parler. #Fillon est en top des tendances monde sur Twitter

12h10Selon Gilles Boyer, ancien directeur de campagne d'Alain Juppé, le maire de Bordeaux ne sera pas au meeting prévu au QG de François Fillon.

D'après des informations du Monde, François Fillon serait convoqué par les juges d'instruction aux fins de mise en examen le 15 mars.

11h52Les rumeurs vont bon train depuis ce matin. Si François Fillon renonçait à être candidat pour la présidentielle 2017, quels pourraient être les différents recours pour le parti des Républicains ? Atlantico s'est posé la question :PenelopeGate : quel Plan B en cas d’empêchement de Fillon ?

11h31 : Pour Henri Guaino, le renoncement de Fillon "serait mieux pour tout le monde"

Invité de RMC ce matin, Henri Guaino n'a pas soutenu le candidat Les Républicains, à l'inverse de beaucoup de ténors. "François Fillon ne peut plus faire campagne, a-t-il martelé. "S'il est élu il ne pourra pas gouverner, il faut qu'il se retire".

11h16 : Laurent Wauquiez :"Si François Fillon arrête, ce serait l'apocalypse"

"Evidemment qu'il y a des gens qui, au moment où François Fillon était dans les difficultés, se sont tournés vers moi, des élus, des sympathisants, des gens dans la rue qui m'ont dit : vous êtes jeunes, allez–y", a indiqué ce matin le président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Je n'ai pas voulu céder à ça parce que j'ai la conviction que si jamais François Fillon arrête, ce serait l'apocalypse", a assuré l’ancien ministre. 

11h05 : François Fillon aurait parlé à Alain Juppé et Nicolas Sarkozy

Selon plusieurs médias (Le Point, Le Figaro, Le Monde), Fillon aurait discuté avec son ancien rival à la primaire à droite ce matin. Les deux hommes pourraient par ailleurs être ensemble pour la déclaration du candidat à midi. Fillon se serait également entretenu avec Nicolas Sarkozy.

10h55 : Une journaliste du Figaro affirme que Penelope Fillon serait chez elle, contredisant ainsi les informations de Médiapart.

10h48 : Un journaliste de Mediapart a rapporté sur Twitter que la femme de François Fillon, Penelope, est actuellement en en garde à vue.

10h40Selon des sources proches de l'ancien Premier ministre citées par le JDD, François Fillon a reçu ce mercredi matin une convocation par les juges d'instruction en charge de l'affaire Penelope Fillon.

François Fillon a annulé sa visite au Salon de l'agriculture ce mercredi matin. Le candidat des Républicains a indiqué qu'il ferait une déclaration à la presse depuis son QG de campagne aux alentours de midi. 

Lu sur Le Monde

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