François Fillon : "Si demain il n'y avait plus d'alternances, la démocratie finirait par disparaître"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
François Fillon : "Si demain il n'y avait plus d'alternances, la démocratie finirait par disparaître"
©ERIC FEFERBERG / AFP

Avertissement

Le candidat de la droite et du centre a répondu aux questions du Parisien.

A quelques jours du premier tour de la présidentielle, François Fillon met ses dernières forces dans la bataille pour être présent au second tour, devant Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Et le candidat officiel des Républicains considère représenter l'alternance, indispensable au pays. "Il y a des marqueurs de droite et de gauche qui perdurent" explique-t-il au Parisien. Si demain il n'y avait plus d'alternances, la démocratie finirait par disparaître. Dans l'état où se trouve la société française, je pense qu'il n'y aurait rien de pire qu'une forme de coalition droite-gauche qui générerait en face d'elle une seule opposition : l'extrême droite."

Il est aussi revenu sur les "affaires" qui le touchent. "Je considère que depuis deux mois et demi j'ai été accusé à tort d'emplois fictifs. Tout est faux !" tranche-t-il. "Si cette accusation avait été juste, la justice, qui a été extrêmement rapide à mon égard, aurait déjà rendu son jugement. L'ensemble du système médiatique n'a fait preuve d'aucune réserve à mon égard, en m'attaquant matin, midi et soir, et en relayant n'importe quelle rumeur. Mais tout est allé tellement loin, que cela va conduire un certain nombre de Français à voter pour moi et à faire en sorte que je sois au second tour de l'élection présidentielle. J'en suis persuadé."

Reste que plusieurs personnalités de droite l'ont lâché. "Mais je suis magnanime, je n'en veux à personne. Mon objectif sera même de ramener tout le monde si je suis élu. Ce qui ne veut pas dire que je n'aurai pas un petit jugement personnel sur certains comportements..."

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !