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François Fillon : "François Hollande fait ce qu'il peut ; il le fait à mon avis trop tard"
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Critiques

Invité sur France 3 ce dimanche, l'ancien Premier ministre admet aussi : "Reculer la COP21, ça aurait été reculer devant les terroristes, et ça aurait été un message désastreux envoyé au reste du monde".

François Fillon a donné une interview dans le 12/13 dimanche, dans laquelle il est notamment revenu sur les attentats de Paris : "Il faut détruire ce foyer de totalitarisme en train de menacer une bonne partie du monde, il faut s'en donner les moyens au sein d'une coalition internationale".  L'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy a profité de ce face-à-face avec Francis Letellier pour tancer le président actuel : "Que de temps perdu ! J'ai entendu François Hollande tutoyer Vladimir Poutine. Je me souviens de l'avalanche de critiques quand j'avais dit mon cher Vladimir dans une conférence internationale…"

Et le député de poursuivre ses attaques : "François Hollande fait ce qu'il peut ; il le fait à mon avis trop tard. Il n'y a pas d'autres méthodes que de chercher l'accord et le soutien d'autres pays, mais cela ne fonctionne pas. Les Américains ne veulent pas changer de stratégie, bien qu'ils soient dans l'erreur depuis le début. Ils veulent traiter les Russes comme de sous-traitants, et l'Europe est totalement absente. Je crains que les moyens supplémentaires proposés par Merkel soient homéopathiques." Le député de Paris, dans ses critiques, précise : la France ne représente que 5 % de l'effort de guerre contre l'EI. "Difficile dans ce cas de vouloir être le chef de la coalition. Je crains que l'on aille vers un enlisement qui risque de durer très longtemps. S'il n'y a pas de vrais efforts pour coaliser tous les adversaires de l'EI en passant sur nos différences, on n'y arrivera pas."

En outre, l'ancien Premier ministre a évoqué le début de la COP 21 à Paris. La préfecture de Police a enjoint les Franciliens à ne pas prendre les transports en communces dimanche et lundi. François Fillon, s'en agace. Deux semaines après les attentats du 13 novembre, les mesures de sécurité qui ont été déployées ont, selon lui, manqué de préparation : "Je pense qu'il y a un peu d'improvisation dans la mise en place des mesures de sécurité. Si les Parisiens ne peuvent pas travailler, alors il faut le dire et décider que c'est une journée fériée à Paris. Mais leur dire qu'il faut qu'ils aillent travailler, mais en même temps leur dire qu'il ne faut pas qu'ils prennent les transports, ça semble un peu contradictoire". 

Mais, le candidat à la primaire de la droite de 2016 salue tout de même également l'effort du gouvernement, qui a décidé de maintenir ce sommet international malgré la menace terroriste : "Reculer la COP21, ça aurait été reculer devant les terroristes, et ça aurait été un message désastreux envoyé au reste du monde."

Lu sur Le Point

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