François Bayrou à propos de Nicolas Sarkozy : "Les Français ont droit à autre chose"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le torchon brûle entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy
Le torchon brûle entre François Bayrou et Nicolas Sarkozy
©DAMIEN MEYER / AFP

Mauvaise ambiance

Interrogé sur RTL, le président du Modem n'a pas été tendre avec Nicolas Sarkozy ni avec le gouvernement à qui il reproche sa politique envers les entreprises.

François Bayrou et Nicolas Sarkozy s'apprécient peu. Et ils ne le cachent pas. Reprenant une déclaration du président de l'UMP qui parlait de "climat d'extraordinaire agressivité", le chef du Modem a lancé : "ce climat de mise en cause permanence, Nicolas Sarkozy y a participé et y participe. L'UMP a le droit de faire son choix mais la France a le droit d'avoir un autre projet que ces projets d'affrontements."

Régulièrement accusé d'avoir fait gagner François Hollande en 2012, François Bayrou en a profité pour répondre à l'ancien chef d'Etat. "Ce qui a fait battre Nicolas Sarkozy en 2012, c'est Nicolas Sarkozy lui-même" a-t-il expliqué. "Ce sont ses attitudes, sa manière d'être."

Parlant pour ceux qui ont préféré François Hollande, il insiste : "Chaque fois qu'ils le voient dans ce genre de vendetta, dans ses changements d'opinions perpétuels, ce n'est pas ça qu'ils souhaitent pour les 5 ou 10 années à venir. Les Français ont droit à autre chose"

Revenant sur le constat "d'échec" du Pacte de responsabilité, admis par Emmanuel Macron, François Bayrou a renvoyé les précédents gouvernements dos à dos. "Il faut s'interroger sur ce qu'on a fait, ce qu'on a créé comme situation pour les entreprises. Elles sont dans un labyrinthe de contraintes administratives, de normes, de changements perpétuels de la fiscalité et des codes sociaux" a-t-il souligné. "Les chefs d'entreprise ont le sentiment qu'on ne peut plus, qu'on y arrive plus en étant constamment sous la menace de la punition."

En revanche, il n'a pas voulu prendre parti pour le Medef. "Je ne suis pas d'un côté d'un clan. Il y a du côté du Medef assez souvent des surenchères."

"Il faut que tout ça soit repris, les causes sont aussi chez ceux qui ont conçu une usine à gaz incompréhensible pour qui que ce soit" a-t-il plaidé.

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