France Inter : Frédéric Mitterrand annonce son départ et vise clairement Aurélie Filippetti<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Frédéric Mitterrand en veut à Filippetti
Frédéric Mitterrand en veut à Filippetti
©Reuters

Attaque

"La politique, c'est l'enfer, et ils ne sont pas près de me revoir", précise l'ancien ministre de la Culture sous Nicolas Sarkozy.

Dans un entretien accordé au Monde, Frédéric Mitterrand annonce qu'il va quitter France Inter à la fin juin, où il présente un entretien culturel du lundi au jeudi entre 18 heures et 19 heures intitulé " Jour de Fred ".

"J'entame ma cérémonie des adieux. Grâce à Philippe Val et Laurence Bloch, les deux dirigeants de France Inter, j'ai vécu une année très riche en donnant la parole à de nombreuses personnalités de la culture. Mais, désormais, je préfère me consacrer à des projets plus personnels en revenant à la case départ", a tout d'abord expliqué l'ancien ministre. Toutefois, au cours de son entretien, Frédéric Mitterrand critique Aurélie Filippetti. "Depuis mon arrivée sur France Inter qui lui a fortement déplu, Aurélie Filippetti me poursuit d'une animosité indigne de sa fonction. Je remercie Jean-Luc Hees et Philippe Val de ne pas avoir cédé et montré leur indépendance. J'ai appris qu'elle se comportait mal. En tout cas, cette vindicte a d'importantes conséquences professionnelles. Mon nom fait peur dans les chaînes de télévision du service public où j'ai beaucoup de mal à être reçu pour proposer des projets", poursuit-t-il.

De son côté, l'actuelle ministre de la Culture et de la Communication a réagi aux propos tenus par Frédéric Mitterrand. "Je m'étonne qu'il y ait encore des gens pour remettre en question mon attachement à l'indépendance de l'audiovisuel public. Je ne suis jamais intervenue ni sur le choix des personnes ni sur le contenu des programmes. Jean-Luc Hess et l'ensemble des dirigeants de cette maison peuvent en témoigner", lâche-t-elle.
Elle ajoute : "Je suis la ministre qui a fait voter la loi la plus progressiste en faveur de cette totale indépendance. S'il en fallait une preuve, c'est l'ancien directeur adjoint de cabinet de Frédéric Mitterrand au ministère de la culture et de la communication qui a été choisi pour diriger Radio France. Et c'est bien entendu ce nouveau Président qui fait librement le choix de sa grille de rentrée. Il est donc pour le moins savoureux de lire que je serais à l'origine du départ de Frédéric Mitterrand de France Inter et de la fin de son émission". 

Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !