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Flash-Ball : le ministère de l'Intérieur juge qu'un moratoire serait "contre-productif" et "dangereux"
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C'est non

Mardi, le Défenseur des droits Jacques Toubon avait recommandé l'interdiction du Flash-Ball lors des manifestations.

Place Beauveau dit non. Le ministère de l'Intérieur a jugé ce mercredi qu'il serait "contre-productif" et "dangereux "de décréter un moratoire sur l'usage des armes de force intermédiaire, tel que le Flash-Ball. Cette mesure est réclamée par le Défenseur des droits.

"Un moratoire sur les armes intermédiaires serait contre-productif et pourrait avoir des conséquences dangereuses", a indiqué Pierre-Henry Brandet, le porte-parole. "Nous ne pouvons pas nous permettre de désarmer nos forces de l'ordre. Le cas échéant, des adaptations de la doctrine d'emploi des armes de force intermédiaire seront adoptées".

"Le ministre de l'Intérieur a pris acte de la recommandation du Défenseur des droits du 16 juillet 2015, concernant l'usage du flashball lors des manifestations, a poursuivi le porte-parole. "Ses services l'étudient et y répondront dans le délai légal de deux mois".

Mardi, le Défenseur des droits Jacques Toubon avait déclaré avoir recommandé l'interdiction du Flash-Ball lors des manifestations et demandé un moratoire général sur son usage.

Cette recommandation est intervenue dans un contexte sensible, alors que de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer la dangerosité des Flash-Ball. Le Défenseur des Droits s'était saisi du sujet après qu'un adolescent de 14 ans avait été blessé aux testicules par un tir de Flash-Ball de la police, dans la nuit du 13 au 14 juillet. Une plainte a été déposée à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) à Paris.

Lu sur France Bleu

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