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Filière de Lunel : Jusqu'à 9 ans de prison requis pour les "enfants perdus"
©Benoit PEYRUCQ / AFP

Les réquisitions dans le procès de Lunel

Le parquet de Paris a requis en ce mardi 10 avril des peines allant jusqu'à neuf ans de prison à l'encontre de cinq individus dans le cadre du premier procès de la filière djihadiste de Lunel.

Le procureur a donc livré ses réquisitions ce mardi dans le cadre du procès de la filière de Lunel. Une vingtaine de jeunes, issus de cette ville de l'Hérault, sont partis pour la Syrie. La filière djihadiste de Lunel se retrouve pour la première fois au cœur d'un procès, qui s'est ouvert jeudi dernier à Paris.

Selon des informations du Figaro, la procureure a demandé la peine maximale pour Hamza Mosli. Ce jeune homme, âgé de 29 ans, aurait joué "un rôle majeur" depuis Lunel dans le cadre des départs vers le théâtre des opérations en Syrie  ou pour des conversations sur les thèses du djihadisme. La procureure a également requis de deux ans à huit ans ferme d'emprisonnement contre les quatre autres prévenus. Ce procès se déroule en l'absence de la plupart des jeunes de Lunel. Une quinzaine sont toujours sous le coup de mandats d'arret. Parmi eux, une dizaine sont présumés morts en Syrie, selon un dernier bilan de la préfecture.      

Les "enfants perdus" de Lunel ont quitté le territoire national pour la Syrie entre 2013 et 2014. Selon des informations de Ouest-France, les candidats au djihad de la filière de Lunel sont partis en famille ou entre amis. Ils ont rejoint sur place un groupe proche du Front Al-Nosra, proche d'Al-Qaïda, puis de l'Etat Islamique.  Suite à ces départs, Lunel est devenue la commune symbolique de l'ampleur de la mouvance djihadiste jusque dans les agglomérations de tailles modestes.  

Lu sur Le Figaro

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