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Le rose et le brun
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Extrême droite

Les partis xénophobes sont-ils en train d'essayer de récupérer la cause homosexuelle ?

"Dans certains quartiers, il ne fait pas bon être femme, ni homosexuel, ni juif, ni même français ou blanc". A la fin de l'année 2010, cette petite phrase de Marine Le Pen n'était pas passée inaperçue dans deux blogosphères très distincte. Celle de l'extrême droite, et celle des homosexuels, qui évoquaient un piège.

Le magazine Sciences Humaines approfondit la question dans son dernier numéro et étend sa réflexion à l'échelle du continent : l'extrême droite tente-t-elle de rallier à elle la cause homosexuelle ? 

En Grande-Bretagne, une gay pride locale a été annulée en catastrophe en avril 2011 lorsqu'une association homosexuelle s'est rendue compte que la marche avait été initiée par... un militant nationaliste et xénophobe.

Aux Pays-Bas, en 2005, le leader xénophobe Pim Fortuyn, ouvertement homosexuel, avait déjà tenté de faire cohabiter nationalisme et libéralisme en matière de vie privée.

Les partis d'extrême-droite s'intéresseraient surtout à la cause homosexuelle, et dans une certaine mesure au féminisme, pour l'instrumentaliser contre la culture musulmane, d'après le sociologue Eric Fassin.

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