Explosion sur le pont de Crimée : Vladimir Poutine accuse les services secrets ukrainiens et dénonce un « acte terroriste »<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine accuse les services secrets ukrainiens et dénonce un « acte terroriste » après l'explosion du pont de Kertch.
Vladimir Poutine accuse les services secrets ukrainiens et dénonce un « acte terroriste » après l'explosion du pont de Kertch.
©ALEXEY NIKOLSKY / SPUTNIK / AFP

Véhicule piégé

Le président russe a qualifié dimanche « d'acte terroriste » l'explosion qui a endommagé le pont de Kertch. Les services de sécurité russes (FSB) ont également dénoncé une « augmentation considérable » des tirs ukrainiens visant des territoires russes frontaliers.

Après l'explosion ayant endommagé samedi le pont de Kertch entre la Russie et la Crimée, la Russie accuse l’Ukraine et dénonce l'augmentation des tirs visant les territoires à l'intérieur de ses frontières. Le président russe Vladimir Poutine a accusé dimanche les services secrets ukrainiens d'être à l'origine de la puissante explosion qui a endommagé la veille le pont de Crimée, qu'il a qualifiée « d'acte terroriste » contre une infrastructure clé.

« Les auteurs, les exécutants et les commanditaires sont les services secrets ukrainiens », a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion avec le chef du Comité d'enquête russe, cité par les agences de presse russes.

Selon les enquêteurs russes, la déflagration a été provoquée par un camion piégé.

« Il n'y a aucun doute » sur la nature de cette explosion, a déclaré Vladimir Poutine, dans une vidéo diffusée sur Telegram par le Kremlin. Le Comité d'enquête fédéral a affirmé que le camion responsable de l’explosion a notamment traversé la Bulgarie, la Géorgie, l'Arménie et le territoire de Krasnodar avant de se diriger vers le pont de Crimée. Aleksandr Bastrikine,le président du Comité d'enquête fédéral, a accusé des « ressortissants russes et étranger » d'avoir participé aux préparatifs, aux côtés des services secrets ukrainiens.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a été interrogé sur les éventuelles réponses militaires, et un hypothétique usage du nucléaire après cet « acte terroriste ». « C'est une question mal formulée », a-t-il répondu, selon des propos cités par l'agence RIA Novosti.

Les services de sécurité russes (FSB) ont dénoncé dimanche une « augmentation considérable » des tirs ukrainiens visant des territoires russes frontaliers de l'Ukraine, dans lesquels une personne a été tuée et cinq ont été blessées au cours de la semaine écoulée. « Depuis début octobre, le nombre d'attaques de la part de formations armées ukrainiennes contre les territoires frontaliers de Russie a considérablement augmenté », a indiqué dans un communiqué le FSB, qui a aussi sous sa charge le contrôle des frontières.

Il s'agit surtout de la région de Belgorod, frontalière de celle de Kharkiv en Ukraine où les forces de Kiev ont regagné des milliers de kilomètres carrés de territoire depuis début septembre, y compris jusqu'à la frontière. Les régions russes de Briansk et Koursk sont aussi visées, selon le FSB. « Au cours de la semaine écoulée, plus de 100 bombardements de 32 localités ont été enregistrés, avec usage de systèmes de lance-roquettes multiples, d'artillerie, de mortiers et de drones ».

Selon le FSB, un « habitant local a été tué et cinq personnes blessées, dont un enfant » dans ces bombardements ukrainiens qui ont aussi détruit deux stations électriques, onze immeubles résidentiels et deux bâtiments administratifs. Huit postes de contrôle frontaliers ont également été endommagés, selon la même source.

Le Figaro

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