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En excès de vitesse le soir du 13 novembre, un policier parisien sommé de s'expliquer
©REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Kafka

Cet officier appartenant à la police judiciaire de Paris est accusé d'avoir roulé trop vite le soir des attentats.

L'histoire parait invraisemblable... mais il ne faut jamais sous-estimer l'administration française. Un officier de la police judiciaire de Paris, qui se rendait le 13 novembre 2015 à 22h30 en intervention, en pleine vague d'attentats à Paris et Saint-Denis, a été contrôlé en excès de vitesse à bord de son véhicule de service. "Aujourd'hui, on lui demande des explications sur cette infraction", déplore sur BFM TV Nicolas Comte, secrétaire général adjoint d'Unité SGP Police FO qui dénonce "des mesures qui ne sont pas adaptées au quotidien". 

Fort heureusement, le policier ne devrait pas avoir à régler cette contravention. Mais "c'est toujours désagréable de se justifier quand on fait son travail, surtout quand on fait son travail un soir aussi difficile", poursuit-il.

Cette demande d'explication fait suite à un rappel à l'ordre de la préfecture de police, qui a décidé de sévir face à la multiplication des infractions au Code de la route des forces de l'ordre. 

"Au cours du premier semestre de l'année 2016, [...] je constate une augmentation significative de plus de 49 % du nombre d'infractions au Code de la route commises lors de l'utilisation des véhicules de service du parc de la préfecture de police", peut-on lire dans une note signée par le directeur de cabinet du préfet de police, Michel Cadot, divulguée dans Le Parisien.

Diffusée en plein état d'urgence, cette note n'a pas été reçue positivement par les principaux syndicats de police. 

"Les policiers sont constamment sollicités pour des colis ou des individus suspects. Ils interviennent dans l'urgence et s'affranchissent, certes, parfois des règles du Code de la route", explique Patrice Ribeiro, le secrétaire général du syndicat Synergie-Officiers.

"Cette note est une aberration ! . On va intervenir en Vélib' ou en métro, si ça continue", renchérit Philippe Capon, secrétaire général du syndicat Unsa-Police.

Lu dans BFM TV

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