En Côte d'Ivoire, Emmanuel Macron déclare que "le colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la République"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
En Côte d'Ivoire, Emmanuel Macron déclare que "le colonialisme a été une erreur profonde, une faute de la République"
©LUDOVIC MARIN / AFP

Repentance

Le président français a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse à Abidjan en compagnie du président ivoirien Alassane Ouattara.

 Lors d'un discours à Abidjan en compagnie du président ivoirien Alassane Ouattara, samedi 21 décembre, Emmanuel Macron a affirmé que le colonialisme a été une "faute de la République" mais a appelé à "bâtir une nouvelle page". "Trop souvent aujourd’hui la France est perçue" comme ayant"un regard d’hégémonie et des oripeaux d’un colonialisme qui a été une erreur profonde, une faute de la République", a-t-il déclaré.

"Moi j’appartiens à une génération qui n’est pas celle de la colonisation. Le continent africain est un continent jeune. Les 3/4 de votre pays n’ont jamais connu la colonisatio", a-t-il ajouté. "Parfois les jeunes reprochent à la France des troubles, des difficultés qu’ils ont pu vivre auxquelles la France ne peut rien. Alors, je sais, on est parfois la cible toute désignée, c’est plus simple (…) Quand c’est difficile, on dit "c’est la France"", a poursuivi le président de la République.

Il a poursuivi en espérant que "cette Afrique jeune accepte de bâtir avec une France nouvelle un partenariat d’amitié (…) beaucoup plus fécond".

Ce n'est pas la première fois qu'Emmanuel Macron profite d'un voyage sur le continent africain pour revenir sur le sujet de la colonisation. En février 2017, il avait déclaré sur une chaîne algérienne que "la colonisation fait partie de l'histoire française" et est "un crime contre l'humanité".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !