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Emmanuel Macron veut "sortir d'une relation perverse entre l'hexagone et l'outremer"
©madameoumadame.fr

Moi président de la République

En déplacement en Guyane, il a aussi proposé plus de coopération avec les pays voisins pour lutter contre "la pression migratoire".

Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle de 2017, a proposé mardi lors de son déplacement en Guyane de "sortir d'une relation perverse entre l'hexagone et l'outremer".

"Je ne suis pas le père Noël. Vous êtes habitués à voir des responsables politiques qui font des promesses qui ne sont pas suivies d'effet", a déclaré l’ancien ministre de l'Économie lors d'une réunion publique organisée à Cayenne. Il a expliqué que le projet qu'il voulait "porter pour l'outremer et la Guyane (devait) être construit ensemble au contact des réalités pour sortir d'une relation perverse entre l'hexagone et l'outremer". Emmanuel Macron a donc plaidé pour la reconnaissance de la diversité au sein de la République, en promettant s'il est élu de travailler avec la collectivité territoriale de Guyane à la modification de son statut régi par l'article 73, une collectivité territoriale née il y a un an de la fusion de la Région et du Département.

La lutte contre "la pression migratoire"

"Il faut donner les habilitations qui confèrent plus de compétences à la collectivité territoriale car les règles qui s'appliquent sur le territoire national ne sont pas adaptées au contexte local et sont une contrainte intolérable", a souligné Emmanuel Macron.

Pour lutter contre l'insécurité liée "à la pression migratoire", le candidat Macron promet plus de moyens pérennes. Il en a également profité pour tacler la présidente du FN Marine Le Pen qui l'avait précédé de quelques jours : "nul ne peut promettre de fermer les frontières de la Guyane, c'est du miel". Selon lui, les flux migratoires doivent être gérés par une coopération "plus virile" avec les pays voisins.

Lu sur Europe 1

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