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Emmanuel Macron détaille le programme de ses "100 premiers jours" de président
©ERIC FEFERBERG / AFP

Moi président

S'il est élu, Emmanuel Macron promet qu'un "projet de loi de moralisation de la vie politique sera mis sur la table du Conseil des ministres avant les législatives".

Dans le Journal du Dimanche, Emmanuel Macron présente ce à quoi ressembleraient les premiers mois de son mandat de président, s'il parvient à atteindre l'Elysée. S'il précise bien ne pas croire aux "100 premiers jours" - "On ne peut pas être dans un pays où la campagne dure deux ans et une présidence se réduit à cent jours", dit-il - le candidat d'En marche a déjà une idée de ses premières actions et de la façon dont il dirigera le pays.

Il assure qu'il obtiendra une majorité au Parlement ("on n'a jamais vu, depuis 1958, le peuple français dire le contraire aux législatives de ce qu'il a dit quelques semaines plus tôt à la présidentielle") et qu'il a déjà le "vivier" potentiel pour former un gouvernement. "Chacun des ministres aura une feuille de route présentée avant les législatives, avec des objectifs en termes de politiques publiques et de budget", dit-il. Par ailleurs, "dans les six premiers mois, je renouvellerai ou je confirmerai la totalité des postes de responsabilité nommés en Conseil des ministres - 250 personnes." 

Parmi ses premières mesures, il promet un "projet de loi de moralisation de la vie politique" qui contiendra "l'interdiction du népotisme pour les parlementaires, qui ne pourront salarier aucun membre de leur famille", mais aussi la fiscalisation de "la totalité des rémunérations, en particulier l'indemnité représentative de frais de mandat" et l'interdiction des activités de conseil pour les députés. "Parallèlement seront votées, avant la fin 2017, la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires et l'introduction d'une dose de proportionnelle", ajoute Emmanuel Macron.

Il met aussi l'accent sur "la simplification" de la vie économique et sociale. "Pour les textes fiscaux, sociaux ou touchant au droit du travail, il faudra une règle de stabilité : quand on prend un texte dans le quinquennat, on n'y touche plus", promet le candidat. "Nous supprimerons les normes issues de la surtransposition et imposerons la suppression d'une norme récente pour toute nouvelle norme votée", dit-il aussi.

Niveau fiscal, "il n'y aura pas de loi de finances rectificative cet été : ni cadeau ni augmentation d'impôts. Ce serait irresponsable. En revanche, le gouvernement présentera à l'automne un texte de finances publiques quinquennal et un projet de loi de finances pour 2018."

Lu dans le JDD

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