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Emmanuel Macron assume les photos prises à Saint Martin
©Thomas SAMSON / POOL / AFP

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En déplacement à Saint-Martin, le Président de la République a été photographié avec deux jeunes dans des postures controversées.

Au cours de déambulations sur l'île de Saint-Martin samedi 29 septembre, la pluie a commencé à tomber et le Président de la République a finalement trouvé refuge dans la maison d'un jeune homme. Il sermonne alors son hôte, qui avait commis de braquages et venait sortir de prison. Il l'enjoint à trouver un autre travail, par exemple sur les chantiers de reconstruction de l'île.

"Il faut du travail pour faire les travaux, pour reconstruire. Les jeunes comme toi là, t’es costaud comme tout, il faut que tu travailles là-dedans. Faut pas rester comme ça. Il faut que tu arrêtes les bêtises. Les braquages, c’est fini. Tu l’as dit, tu oublies pas ? Ta mère, elle mérite mieux que ça"

Après cela, Emmanuel Macron a accepté de prendre une photo avec l'ancien braqueur et un de ses camarades torse nu. C'est ce dernier qui va mettre Emmanuel Macron dans l'embarras : il fait un doigt d'honneur à la caméra, et provoque l'indignation des adversaires politiques d'Emmanuel Macron. A commencer par Marine Le Pen, qui juge cette photo "impardonnable". 

La droite aussi (telle Valérie Boyer) ou Nicolas Dupont-Aignan ont condamné cette photographie. Mais le Président a tenu à défendre les jeunes en question, comme le montre cet entretien donné dimanche à Baie-Orientale par le chef de l'Etat :

"Ce qui fait que je me suis battu pour être élu face à Marine Le Pen et que je suis là aujourd’hui, c’est parce que j’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises, parce que bien souvent, parce que c’est un enfant de la République, il n’a pas choisi l’endroit où il est né, et il n’a pas eu la chance de ne pas en faire."

Le chef de l'Etat a souligné que les deux garçons lui avait ammené une jeune fille handicapée qui souhaitait l'embrasser. Et il a renvoyé les critiques à l'extrême-droite : 

"Il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu’elle est d’une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n’y a rien à en tirer."

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