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Elève pendu dans un couloir : l'institutrice relaxée
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Pas de sanction

Le 26 mai 2011, un enfant de CM2 avait été retrouvé pendu au porte-manteau du couloir où il avait été envoyé en punition.

Mardi, le tribunal correctionnel de Tarascon (Bouches-du-Rhône) a relaxé l'institutrice poursuivie pour "homicide involontaire" après la mort d'un de ses élèves. Le 26 mai 2011, à 9h, l'enseignante avait envoyé dans le couloir Khoren, 11 ans, qui refusait de faire son travail. Trois quarts d'heure plus tard, l'enfant avait été retrouvé inconscient, pendu par son T-shirt à un porte-manteau. Malgré un massage cardiaque pratiqué par l'institutrice, l'enfant n'avait pu être réanimé.

Le parquet n'avait requis aucune peine contre Agnès Lelong, 42 ans, estimant qu'il n'y avait pas "de violation d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité", mais "une faute simple" ne relevant pas de la justice, explique le Nouvel Obs."Aucune des lois ou règlements qui posent le principe de la responsabilité des enseignants [...] ne contient une obligation particulière de surveillance au sens [...] du code pénal", a affirmé le président du TGI, faisant valoir qu'en l'absence de "faute caractérisée", "l'élément légal de l'infraction était absent".

Néanmoins, "en excluant le jeune Khoren pendant 45 minutes après lui avoir dit d'aller 'dans le couloir avec les manteaux qui ne travaillent pas' et avoir refusé à l'enfant son retour dans la classe après une demi-heure de punition en lui déclarant péremptoirement ne plus vouloir le voir, Madame Agnès Lelong a personnellement contribué à la mise en place des circonstances qui ont conduit au drame", a-t-il ajouté.

Lu sur le Nouvel Observateur

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