Egypte : l'économiste Hazem al-Beblawi est le nouveau Premier ministre<!-- --> | Atlantico.fr
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Hazem al-Beblawi est le nouveau Prmeier ministre de l'Egypte
Hazem al-Beblawi est le nouveau Prmeier ministre de l'Egypte
©REUTERS/Jumana El Heloueh

C'est officiel

Un temps pressenti pour le poste, le Prix Nobel de la Paix Mohamed ElBaradei devient vice-président en charge des relations internationales.

Fin du suspens. Après six jours de confusion, l'Egypte a un nouveau Premier ministre. Il s'agit de l'économiste Hazem al-Beblawi. En effet, celui-ci a été chargé mardi de diriger le gouvernement de transition en Egypte. Une nomination qui intervient après la déposition par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi et alors même que le pays est encore en proie à des violences meurtrières. Un temps pressenti pour le poste, Mohamed ElBaradei aura tout de même une place de choix dans le nouvel exécutif égyptien. Le Prix Nobel de la Paix et figure de l'opposition laïque devient vice-président en charge des relations internationales, a annoncé le porte-parole de la présidence.

Le nouveau Premier ministre est un économiste de tendance libérale, âgé de 76 ans, qui a fait une longue carrière dans plusieurs institutions économiques privées et publiques, égyptiennes et internationales. Mais Hazem al-Beblawi a déjà exercé des fonctions ministérielles par le passé. Il a été vice-Premier ministre et ministre des Finances en 2011, durant la période de transition sous la direction militaire qui a suivi la chute de Hosni Moubarak.

Le choix de Hazem al-Beblawi intervient après plusieurs jours de discussions et le retrait du principal parti salafiste, al-Nour -- qui a soutenu le coup militaire au côté de mouvements majoritairement laïques -- en raison des violences ayant tué des dizaines de pro-Morsi au Caire. Afin de relancer la transition politique, le président par intérim, Adly Mansour, a émis dans la nuit une déclaration constitutionnelle prévoyant une réforme de la Constitution qui devra être validée par référendum puis l'organisation d'élections législatives d'ici début 2014.

Les Frères musulmans ont rejeté cette déclaration : "Un décret constitutionnel par un homme nommé par des putschistes... ramène le pays à la case départ", a commenté un de leurs responsables, Essam al-Erian, sur son compte Facebook. Le groupe Tamarrod, à l'origine de la contestation contre Mohamed  Morsi, a exprimé de son côté des réserves sur le nouveau cadre institutionnel et déclaré préparer avec des experts une série d'améliorations. La tension reste vive. Le Premier ministre va devoir faire preuve de persévérance pour la faire retomber.

Lu sur le Nouvel Observateur

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