Égypte : l’armée assure que "la poursuite du conflit risque de conduire à l’effondrement de l’État"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président égyptien Mohamed Morsi a décrété l'état d'urgence dimanche.
Le président égyptien Mohamed Morsi a décrété l'état d'urgence dimanche.
©Reuters

Alerte

Des manifestants ont défié le couvre-feu imposé par le président Mohamed Morsi dans les villes de Port-Saïd, Ismaïlia et Suez.

Si un calme précaire régnait autour de la place Tahrir dans la capitale égyptienne, l’armée s’inquiète néanmoins. Cette dernière a ainsi mis en garde ce mardi contre les risques d’effondrement de l’Etat après le non-respect du couvre-feu imposé par le président Mohamed Morsi à Port-Saïd, Ismaïlia et Suez.

Le chef d'état-major de l'armée égyptienne Abdel Fattah al Sissi a ainsi déclaré sur la page Facebook de l’armée que "la poursuite du conflit entre les forces politiques sur la marche des affaires de l'Etat risquait de conduire à l'effondrement de l'Etat", précisant que les défis politiques et économiques égyptiens sont une "menace réelle" contre la sécurité du pays. Le ministre de la Défense a par ailleurs ajouté que l’armée serait "le bloc solide et cohésif" sur lequel "reposent les fondations de l'Etat" assurant que l’une des priorités du déploiement militaire était la protection du canal de Suez.

Pour rappel, l’état d’urgence a été décrété dimanche par Mohamed Morsi à  Port-Saïd, Suez et Ismaïlia suite aux violences meurtrières qui ont fait cinquante-deux morts depuis la journée de jeudi. Or le couvre-feu n’a pas été respecté, des postes de police ont en effet été attaqués dans la nuit de lundi à mardi tandis que plusieurs hommes ont perdu la vie à Port-Saïd.

Les violences font suite à la condamnation à mort de 21 personnes ayant participé aux violences à Port-Saïd pendant lesquelles 74 personnes, dont les supporteurs d’un club de foot du Caire, étaient morts en février 2012. 

Lu sur Reuters

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