Edward Snowden affirme avoir gagné une bataille contre la surveillance de masse <!-- --> | Atlantico.fr
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L'ex-agent de la NSA a quitté les Etats-Unis en 2013.
L'ex-agent de la NSA a quitté les Etats-Unis en 2013.
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Doucement mais sûrement

Dans un article intitulé "Le Monde dit non à la surveillance", publié dans le New York Times, l'informaticien salue la décision du congrès américain d'abandonner les lois "post 11 septembre".

Loin de son pays depuis maintenant deux ans, l'ancien agent de la NSA publie cette semaine une tribune dans le New York Times, où il évoque sa première "victoire" contre la surveillance de masse du gouvernement américain. Dans un article intitulé "Le Monde dit non à la surveillance", l'informaticien salue la décision du congrès américain d'abandonner les lois "post 11 septembre" au profit d'une nouvelle approche de la liberté et de la sécurité au XIXe siècle. 

"A certains moments, j'ai déjà eu peur d'avoir mis en jeu une existence privilégiée pour obtenir un résultat nul… J'ai pensé que l'opinion resterait indifférente ou cynique face à ces révélations. Je n'ai jamais été si reconnaissant d'avoir tort à ce point" écrit Edward Snowden, qui reconnait toutefois que le droit à la vie privée "est encore menacé aux Etats-Unis".

"Le Freedom Act voté par le congrès et signé jeudi par le président Obama marque la première étape d'un processus de contrôle des moyens de surveillance, deux ans après le débat engendré par l'affaire Snowden" commente quant à elle la journaliste du Washington Post Ellen Nakashima.

Cette nouvelle "victorieuse" arrive à point nommé pour Edward Snowden, dont de nombreux observateurs commençaient à se demander si les efforts avaient produit un quelconque effet sur l'opinion. Aux Etats-Unis, beaucoup considéraient encore récemment l'ex-agent de la NSA comme un "traître", et approuvaient généralement les systèmes de surveillance qu'il s'efforçait de dénoncer.

Lu sur The Washington Post

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