Education nationale : Peillon crée 1 000 postes d'enseignants remplaçants à la rentrée 2013<!-- --> | Atlantico.fr
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Vincent Peillon estime que la réduction du nombre d'enseignants entre 2007 et 2012 a eu des conséquences "dramatiques"
Vincent Peillon estime que la réduction du nombre d'enseignants entre 2007 et 2012 a eu des conséquences "dramatiques"
©Reuters

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Sous le gouvernement Fillon entre 2007 et 2012, 80 000 postes ont été supprimés dans l'Education nationale, dont une partie parmi les remplaçants.

Un pas en avant, deux en arrière. Le gouvernement Ayrault a l'intention de détricoter toutes les mesures prises par son prédécesseur. Et visiblement encore davantage dans le domaine de l'école. En effet, Vincent Peillon annonce ce jeudi dans un entretien au Parisien la création de 1 000 postes d'enseignants remplaçants à la rentrée 2013.

"Sur les 6 770 créations prévues pour la rentrée 2013, nous créerons 1 000 postes de remplaçant : 720 pour le primaire et un peu plus de 280 pour le secondaire. Même si le problème est national et que nous agirons partout, l'effort sera ciblé sur les académies les plus en difficulté: Lyon, Versailles, Bordeaux... et Créteil évidemment, qui bénéficiera de 119 remplaçants en plus en primaire et 115 pour le secondaire", a détaillé le ministre de l'Education nationale.

"Il y a aujourd'hui, dans certains territoires, rupture du service public d'éducation. Ce n'est pas acceptable", a-t-il déclaré. "Quand un enseignant absent n'est pas remplacé au collège ou au lycée, c'est déjà assez préjudiciable, mais l'élève peut au moins continuer à aller en cours dans les autres matières", a poursuivi le ministre . A l'école primaire, "c'est très vite intolérable. Je comprends parfaitement l'impatience et l'indignation des familles dont l'enfant n'a pas de professeurs pendant plusieurs semaines malgré le dévouement des personnels".

Vincent Peillon en profite pour tancer les mesures de l'ancien gouvernement. "Entre juin 2006 et juin 2012, il y a eu "une diminution de 40% des effectifs disponibles pour le remplacement, et une augmentation de 63% du recours aux contractuels. Avec des conséquences dramatiques dans certains départements, comme la Seine-Saint-Denis", a-t-il fait valoir en conclusion.

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