Education nationale : 5,1% des 16-25 sont illettrés<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Education nationale : 5,1% des 16-25 sont illettrés
©Reuters

Drame

Selon le ministère de l’Education nationale, un jeune Français sur 20 est en situation d’illettrisme en France, et 10,8% ont des "difficultés en lecture."

L'Education nationale tire la sonnette d'alarme : selon une étude publiée vendredi, qui s'appuie sur des tests conduits auprès des 760.000 participants à la Journée Défense et citoyenneté  (JDC) en 2016, un jeune sur vingt est illettré. 

10,8% des jeunes Français de 16 à 25 ans sont "en difficulté de lecture" et 5,1% "peuvent être considérés  en situation d'illettrisme". Ils souffrent d'un "déficit  important de vocabulaire". Les 5,7% jeunes du niveau au-dessus ne sont pas illettrés mais ont "un niveau lexical  oral correct mais ne parviennent pas à comprendre les textes écrits".

Il y a ensuite 11,7% de jeunes "aux  acquis limités", qui "parviennent à compenser leurs difficultés pour accéder à  un certain niveau de compréhension". 

Rassurons-nous, 77,5% des jeunes qui se sont présentés à la JDC en 2016 sont  considérés comme "des lecteurs efficaces".

La Direction de l'évaluation, de  la prospective et de la performance (Depp), qui dépend du ministère de  l'Education, note que le niveau de lecture est correlé au niveau d'études. La part des lecteurs en difficulté est de 28,5% chez les détenteurs  d'un BEP ou d'un CAP, à l'âge d'environ 17 ans.

La fréquence des difficultés de lecture est plus prononcée dans les  départements du Nord (17,7% de jeunes en difficulté de lecture dans l'Aisne,  17,5% dans la Somme), la Nièvre, l'Oise et en outre-mer. Elle est en revanche  inférieure à la moyenne nationale en Bretagne.

Lu sur LCI

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !