Dubaï : une jeune femme meurt noyée car son père refusait qu'elle soit touchée par les maîtres-nageurs<!-- --> | Atlantico.fr
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Le père a commencé à être violent avec les maîtres-nageurs en leur disant qu'il préférerait que sa fille soit morte plutôt qu'elle ne soit touchée par un inconnu.
Le père a commencé à être violent avec les maîtres-nageurs en leur disant qu'il préférerait que sa fille soit morte plutôt qu'elle ne soit touchée par un inconnu.
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Honteux

Le père de famille refusait que des inconnus s'approchent de sa fille de 20 ans en train de se noyer. Il sera jugé pour avoir refusé les secours.

L'information fait beaucoup parler. A Dubaï (Emirats arabes unis), alors qu'une jeune femme de 20 ans se noyait sur la plage dimanche 9 août, les secours ont été empêchés d'intervenir en raison de l'opposition de son père. Selon le lieutenant colonel Ahmed Burqibah du département de recherche et de secours de la police de Dubaï, le père "a commencé à être violent avec eux leur disant qu'il préférerait que sa fille soit morte plutôt qu'elle ne soit touchée par un inconnu ".

Le père a également expliqué que l'intervention de l'homme secouriste "déshonorait sa famille". Sa fille est ainsi morte noyée dans les eaux paradisiaques du lagon sans avoir eu le temps d'être secourue par les maîtres-nageurs. Le lieutenant colonel condamne formellement cette histoire en exprimant beaucoup de colère. Le père de famille d'origine asiatique a été arrêté par la police de Dubaï et sera jugé pour avoir refusé les secours afin de sauver sa fille.

Toutefois, ce n'est pas la première fois que la religion s'immisce dans la sphère médicale et les pays du Golfe n'ont pas le monopole dans ce domaine. En décembre 2011, un ouvrier marseillais de 24 ans avait été condamné en comparution immédiate avec six mois de prison ferme pour avoir violenté une sage-femme et cassé la porte d'un bloc opératoire afin de remettre le voile de son épouse qui accouchait. Il s'était également opposé au médecin pour qu'il ne pratique pas de toucher vaginal pendant l'accouchement.

Lu sur Metronews.fr

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