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DSK soigne sa gauche
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En apesanteur

DSK peaufine son image "sociale" mais ne dit rien de ses intentions pour la présidentielle de 2012

Il continue de semer petites allusions et critiques en creux de la politique de Nicolas Sarkozy, mais reste muet sur son éventuelle participation aux primaires socialistes pour la présidentielle de 2012.
Invité du journal de 20 heures de France 2 ce dimanche 20 février, Dominique Strauss-Kahn a redit pouvoir ne rien dire sur la politique française eu égard à son statut de directeur général du FMI. Il a cependant affirmé être "un homme plus libre que je ne l'ai jamais été" qui "s'occupe des problèmes des gens". C'est cette image d'homme de gauche proche des préoccupations du peuple que DSK a voulu travailler. "Ce qui compte, c’est ce qu’il se passe dans la rue pour un monsieur tous les jours qui cherche un boulot, qui ne le trouve pas, qui a du mal à payer ses notes d’électricité, son loyer…", a t-il dit. Partant du constat dressé par Marianne selon lequel "en France, plus de six millions, un quart des salariés, gagnent moins de 750euros (par mois)", il a décrit "une sorte de mécanique négative qui se met en marche [et contre laquelle] il faut lutter". Le patron du FMI en a même appelé à une "autre politique", "plus active" tout en réaffirmant son attachement au socialisme.

Alors, ira? Ira pas? "Qui ne dit mot consent", diront ses supporteurs. Pour l'heure, il faut (encore) lire entre les lignes. Interrogé sur le renoncement de Jacques Delors en 1995, Dominique Strauss-Kahn - aujourd'hui dans une situation similaire - a confié qu'il l'avait regretté. Il a également expliqué qu'il consultait toujours sa femme quand il s'agissait de prendre d'importantes décisions. Anne Sinclair qui avait déclaré la semaine dernière qu'elle préfèrerait que son mari ne brigue pas de nouveau mandat à la tête du FMI.

L'UMP, de son côté, continue d'attaquer l'éventuelle adversaire de Nicolas Sarkozy en 2012. Christian Jacob avoue avoir été "peu inspiré" par la prestation de DSK dont il n'aurait regardé que les premières minutes. Jean-François Copé est plus cinglant: "c'est toujours pareil avec Dominique Strauss-Kahn: de loin, ça impressionne, de près c'est autre chose". Le Secrétaire général de l'UMP aimerait également que DSK "arrête de donner des leçons".

Dans Marianne 2, Gérald Andrieu résume la situation ainsi : "« Papa » est en voyage d’affaires, mais il garde un œil sur vous les enfants, il vous aime vous savez, vous lui « manquez » et il sait combien vous souffrez !". Reste toujours à savoir si, oui ou non, « Papa » rentrera à la maison. Et quand...

Lu sur Marianne 2

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