Discours de politique générale : Marine Le Pen estime que le maintien d'Elisabeth Borne comme Première ministre est une "provocation politique" ; Mathilde Panot dénonce le "sauve-qui-peut" de la chef du gouvernement et des "compromissions" avec le RN<!-- --> | Atlantico.fr
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Mathilde Panot, Marine Le Pen et Olivier Marleix ont réagi après le discours de politique générale d’Elisabeth Borne ce mercredi à l’Assemblée nationale.
Mathilde Panot, Marine Le Pen et Olivier Marleix ont réagi après le discours de politique générale d’Elisabeth Borne ce mercredi à l’Assemblée nationale.
©AFP

Réaction de l’opposition

Les présidentes des députés du Rassemblement National et de La France insoumise ont réagi après le discours de politique générale d’Elisabeth Borne ce mercredi à l’Assemblée nationale.

Les représentants des différents groupes de l'Assemblée nationale et de l'opposition ont pu s'exprimer à l'issue du discours de politique générale d'Elisabeth Borne ce mercreid. Marine Le Pen estime que la situation du gouvernement est "hors contrôle" et considère que le maintien d'Elisabeth Borne comme Première ministre est une "provocation politique".

"Le président fait comme s'il ne s'était rien passé" après les élections législatives, pourtant "c'est le retour du politique qui lui saute au visage, c'est un grand moment politique", a indiqué Marine Le Pen depuis la tribune de l'Assemblée nationale.

Marine Le Pen, lors de son discours à l’Assemblée après la déclaration d’Elisabeth Borne, a pointé du doigt la majorité relative du chef de l'Etat à l'issue des législatives. Elle a attaqué frontalement le président de la République et "son pouvoir irrémédiablement narcissique".

Marine Le Pen estime qu'il ne reste plus à Emmanuel Macron que "l'illusion de la puissance". La nomination d'Elisabeth Borne relève d'un "scénario obsolète. Nous n'avons aucune confiance dans votre gouvernement".

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a pu aussi s’exprimer après le discours de la Première ministre. La députée de la France insoumise a estimé que la Première ministre a "choisi la fuite" en ne sollicitant pas le vote de confiance des députés à l'issue de son discours de politique générale.

Elle a reproché à Elisabeth Borne sa "stratégie du sauve-qui-peut" en l'absence de vote de confiance, et des "compromissions" de la majorité avec le RN, mercredi après le discours de politique générale de la Première ministre :

"Un vote de confiance s'imposait. Mais vous avez choisi la fuite (...) Votre stratégie désormais c'est sauve qui peut. Et vous êtes prêts à tout. Jamais de compromis mais toutes les compromissions".

Mathilde Panot a évoqué "un pouvoir en voie de décomposition" et parle d'un gouvernement constitué de "fonds de tiroirs". Elle défend la motion de censure déposée au nom des quatre groupes de l'opposition de gauche.

Le chef de file des députés LR, Olivier Marleix, lors de son discours a évoqué une Assemblée nationale "fracturée", à l'image du pays.

Il a indiqué que le groupe des Républicains ne se livrerait à aucune "compromission" avec l'exécutif mais ne provoquerait pas non plus de "blocage stérile" dans l'hémicycle.

BFMTV

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