Silvio Berlusconi dément les rumeurs sur sa démission <!-- --> | Atlantico.fr
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Silvio Berlusconi pourrait annoncer sa démission ce lundi, mardi matin au plus tard, rapportent deux journalistes proches du "Cavaliere".
Silvio Berlusconi pourrait annoncer sa démission ce lundi, mardi matin au plus tard, rapportent deux journalistes proches du "Cavaliere".
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Par ici la sortie ?

Cette annonce a fait rechuter plusieurs indices boursiers européens dans le rouge.

[Actualisé à 13h25]

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a démenti aujourd'hui des rumeurs de démission circulant sur les marchés financiers en affirmant qu'elles sont "dénuées de tout fondement", selon les déclarations de Fabrizio Cicchitto, un de ses lieutenants à la presse.

Ce démenti a fait rechuter plusieurs indices boursiers européens dans le rouge. La Bourse de Milan restait elle en hausse vers 13h15. Les marchés financiers avaient connu une brusque envolée ce midi après la propagation des rumeurs de départ du "Cavaliere". Vers 11h15, l'indice phare de la Bourse de Milan gagnait plus de 2% alors qu'elle cédait 2,65% dans la matinée.

Le chef du Conseil italien Silvio Berlusconi, sous pression de l'Union européenne pour faire adopter un plan d'austérité et lâché par plusieurs députés de sa majorité, pourrait démissionner ce lundi, ou mardi matin au plus tard, rapportent deux journalistes proches du "Cavaliere".

"Dernières heures pour Berlusconi, le président du conseil sur le point de démissionner" titre le journal Libero, classé à droite. La rumeur, lancée par Franco Bechis, le rédacteur en chef du quotidien, a été relayée en force sur Internet. Le "Cavaliere" démissionnera ce lundi soir ou mardi matin, indique pour sa part Franco Bechis, vice-directeur du journal Libero, sur son compte Twitter.

"Il est évident que Silvio Berlusconi va démissionner. C'est une question d'heures, certains disent de minutes", écrit de son côté Giuliano Ferrara, rédacteur en chef du quotidien Foglioet ancien ministre proche de Berlusconi, sur son site internet. Ce midi, le site était inaccessible.

Le Premier ministre italien affrontera demain, mardi 8 novembre, un nouveau vote de confiance, cette fois sur les comptes publics, à l'issue duquel il sera renversé s'il n'obtient pas la majorité. Lundi matin, Silvio Berlusconi courtisait les députés de son propre camp pour limiter la dissidence.

"Nous avons vérifié ces dernières heures, les chiffres parlent d'eux-mêmes : nous avons toujours la majorité", a affirmé dimanche soir Silvio Berlusconi à des adhérents de son parti, le Peuple de la liberté (PDL). Les journaux estiment quant à eux que le nombre de dissidents est de 20 à 40 au sein de la majorité. Ce qui est largement suffisant pour renverser le gouvernement. Pour rester en place, Silvio Berlusconi devra obtenir 316 voix.

Lu sur Libero

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