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Cyber-espionnage : la NSA avait l'autorisation légale de surveiller 193 pays, 4 seulement ne l'étaient pas
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Effrayant

En vertu d'un accord de non-espionnage de longue date, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ne faisaient pas partie de la liste, a révélé le Washington Post mardi 1er juillet.

En 2010, l'agence nationale de sécurité (NSA) américaine a obtenu l'autorisation d'espionner 193 États sauf quatre, a révélé le Washington Post, mardi 1er juillet, d'après les déclarations d'Edward Snowden. Les pays épargnés sont, sans surprise : le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui ont passé un accord de non-espionnage avec les Etats-Unis, des années de cela.  

En 2010, la cour secrète Foreign Intelligence Surveillance Court (Fisc) a accordé à la NSA l'autorisation juridique pour obtenir, à travers des sociétés américaines (Facebook, Hotmail, Skype, Apple,...), non seulement les communications de ses cibles outre-Atlantique, mais n'importe quel échange concernant les cibles en question. Par ailleurs, cette autorisation permet également à la NSA de rassembler des informations, toujours via le programme Prism, sur toutes les administrations, dont la banque mondiale, le FMI, l'Union européenne et l'Agence internationale de l'énergie atomique.

Depuis le début de l'affaire Snowden, Barack Obama s'évertue pourtant à assurer que les États-Unis ne s'intéressent pas aux citoyens ordinaires. De même, la NSA a toujours déclaré ne s'occuper que des cibles correspondant à un objectif précis de renseignement, selon des critères fixés par l'exécutif. Si une réforme du programme de surveillance téléphonique de la NSA aux États-Unis est en cours au Congrès, elle ne prévoit aucun changement aux programmes visant l'étranger. Le premier rapport de transparence révélant le nombre d'interceptions de la NSA a été publié vendredi 27 juin, par le directeur du Renseignement national. En 2013, 90 000 cibles (individus groupes et organisations confondues) ont été visées par l'agence nationale de sécurité américaine.

Lu sur Le Washington Post

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