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Le CSA saisi du cas d'Audrey Pulvar
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Militante ou journaliste ?

Un conseiller régional UMP demande que les interviews politiques d'Audrey Pulvar soient décomptées du temps de parole de François Hollande.

Dès la semaine prochaine, télés et radios devront respecter la règle de l'égalité de temps de parole entre les candidats à l'élection présidentielle. A quelques jours de cette échéance, Geoffroy Didier, conseiller régional UMP d'Ile-de-France, a écrit au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) afin qu'il se prononce sur "l'éventualité de comptabiliser, dans le temps de parole" de François Hollande, "les interviews politiques d'Audrey Pulvar dans les médias audiovisuels". L'élu n'accepte pas que "le service public soit instrumentalisé, à certaines occasions, par une militante déguisée en journaliste".

Audrey Pulvar est journaliste à France Inter et chroniqueuse dans l'émission On n'est pas couché, chaque samedi sur France 2. Elle est également la compagne d'Arnaud Montebourg, député socialiste de Saône-et-Loire.

Dans son courrier adressé au CSA, Geoffroy Didier considère "curieux qu'une journaliste qui s'est affichée devant des caméras" lors de la soirée privée de l'équipe de campagne d'Arnaud Montebourg à la Belleviloise, au soir des primaires du Parti socialiste "puisse prétendre interviewer de manière équitable les candidats à l'élection présidentielle dans la mesure où son engagement pour l'un d'entre eux est publiquement assumé".

Il revient notamment sur l'interview de Jean-François Copé, le 10 mars dans On n'est pas couché, qui fut selon lui "l'illustration la plus saisissante du positionnement d'Audrey Pulvar sur l'échiquier politique".

Lu sur Le Figaro.fr

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