Crise énergétique : Nicolas Sarkozy va participer à la commission d'enquête parlementaire sur le nucléaire<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy sera entendu sous serment devant la commission d'enquête parlementaire sur la question du nucléaire.
Nicolas Sarkozy sera entendu sous serment devant la commission d'enquête parlementaire sur la question du nucléaire.
©JOEL SAGET / AFP

Raisons du fiasco

L'ancien chef de l’Etat a répondu favorablement à la demande du patron des députés LR, Olivier Marleix, selon des informations du Figaro. Nicolas Sarkozy sera entendu sous serment devant la commission d'enquête parlementaire sur la question du nucléaire.

Nicolas Sarkozy a répondu favorablement à la demande du président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Olivier Marleix, qui souhaite l'auditionner sous serment devant la commission d'enquête parlementaire sur la question du nucléaire, selon des informations du Figaro. Dans les colonnes de ce journal, le 5 septembre dernier, le patron des députés Les Républicains annonçait la constitution de cette structure. Sa mission doit notamment permettre de comprendre les responsabilités qui ont conduit « au dépeçage de l'industrie nucléaire et de l'énergie en France ».

Alors que les Français pourraient être confrontés à des risques de coupure d'électricité cet hiver, la filière du nucléaire aurait dû permettre d’éviter les pénuries.

Selon Olivier Marleix, « ceux qui, depuis dix ans, ont cru qu'on pourrait se passer du nucléaire - les présidents Hollande et Macron en tête - ont une responsabilité immense devant la nation et les Français ».

Les responsabilités du démantèlement de la filière du nucléaire sont donc principalement à chercher du côté de François Hollande qui avait accepté un accord de gouvernement entre Europe Écologie-Les Verts et le Parti socialiste en 2012.

Cette alliance aurait eu pour conséquence « la fermeture de 24 réacteurs contre 15 circonscriptions pour les législatives en échange», selon Olivier Marleix.

Si le calendrier n'a pas encore été fixé, la venue de Nicolas Sarkozy devant l'Assemblée nationale constitue un fait inédit sous la Ve République. En 1984, lorsqu'il n'était déjà plus président, Valéry Giscard d'Estaing avait renoncé à répondre aux questions des parlementaires sur l'affaire des avions renifleurs.

La situation de la crise énergétique est telle qu'elle devrait, selon Olivier Marleix, obliger François Hollande à imiter Nicolas Sarkozy et à se soumettre lui aussi aux questions des députés.

Le Figaro

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