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Crash du vol MH17 : Kiev accuse les rebelles pro-russes de détruire des preuves
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Début de l'enquête

Selon le gouvernement ukrainien, ils auraient notamment emporté 38 cadavres hors du lieu du drame.

L'enquête internationale sur le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines, abattu dans l'est de l'Ukraine jeudi 17 juillet, commence tout juste. Mais les rebelles pro-russes et leurs soutiens à Moscou sont montrés du doigt. Déjà largement perçus comme responsables du tir du missile sol-air qui a vraisemblablement causé la chute de l'avion avec 298 personnes à son bord, ils sont aussi accusés par Kiev de détruire des preuves de cette catastrophe aérienne. 

"Les terroristes, avec l'aide de la Russie, cherchent à détruire des preuves de crimes internationaux", met en cause le gouvernement, expliquant que selon ses informations "les terroristes ont pris 38 corps à la morgue de (Donetsk)". Il accuse des hommes parlant avec un "fort accent russe" d'avoir menacé de pratiquer leurs propres autopsies. Pourtant dans la nuit de vendredi à samedi, Kiev avait annoncé que les membres du "groupe de contact" comprenant l'Ukraine, la Russie et l'OSCE étaient parvenus à un accord avec les séparatistes pro-russes sur la mise en place d'une zone de sécurité autour du site du crash de l'avion malaisien. Un tel accord devait permettre  d'assurer la sécurité du site afin de recueillir et conserver dans de bonnes conditions les éléments d'enquête.

Concrètement, il s'agit d'une zone de sécurité de 20 km établie "pour que l'Ukraine puisse remplir l'objectif essentiel: (...) identifier les corps et les remettre aux familles", a indiqué le chef des services de sécurité ukrainiens sur la première chaîne de télévision ukrainienne. Cependant, l'un des chefs de la république populaire autoproclamée de Donetsk, a affirmé à Reuters qu'aucun accord n'avait été conclu : "Il n'y a pas de zone de sécurité. C'est une région proche du front. Il y a des activités militaires par ici".

Ainsi, vendredi, des hommes armés ont empêché une vingtaine d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) de travailler sur le site du crash. Si les enquêteurs et observateurs internationaux arrivaient au compte-goutte ce samedi à Kiev, leur travail s'annonce donc compliqué.

lu sur L'Express

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