Crash d'un avion en Egypte : les enquêteurs russes sur place, les boîtes noires retrouvées<!-- --> | Atlantico.fr
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Au Caire, le drapeau de l'ambassade de Russie avait été abaissé à mi-hauteur.
Au Caire, le drapeau de l'ambassade de Russie avait été abaissé à mi-hauteur.
©Reuters

Place à l'enquête

Parmi les 217 passagers, dont 17 enfants, 214 étaient russes et trois ukrainiens, a indiqué le gouvernement égyptien. Les boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et vont pouvoir être analysées. Au total, les 224 occupants de l'Airbus A321 sont morts.

Les enquêteurs russes ainsi que le ministre russe des Transports sont arrivés au Caire pour déterminer avec les autorités égyptiennes les causes exactes du crash de l'avionLes recherches ont repris ce dimanche matin. Les 224 occupants d'un avion charter russe, (217 passagers et 7 membres d'équipage) sont tous morts dans le centre de la péninsule du Sinaï, en Égypte, ce samedi, dans des circonstances qu'il reste encore à élucider: si les experts semblent pencher pour une défaillance technique, des islamistes ont revendiqué être à l'origine de la destruction de l'avion, un Airbus A321 de la compagnie Kogalymavia, plus connue sous le nom de Metrojet. Il devait se rendre à Saint-Pétersbourg.

Au moins 163 corps ont déjà été retrouvés et transportés dans divers hôpitaux égyptiens ainsi qu'à la morgue de Zeinhom au Caire, selon un communiqué du Premier ministre. Les recherches ont repris sur le lieu du crash ce dimanche matin. Les experts russes sont sur place pour aider à la récupération des corps et entamer la recherche d'indices. Les enquêteurs russes se sont également rendus à la morgue.

Les corps des victimes ont été retrouvés éparpillés au milieu des débris sur un périmètre de 5 kilomètres, certains étaient calcinés, ont précisé ces responsables. Parmi les 217 passagers, dont 17 enfants, 214 étaient Russes et trois Ukrainiens, a indiqué le gouvernement égyptien. Les boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et vont pouvoir être analysées.

A lire aussi - Crash d'un avion en Egypte : ce que l'on sait sur le drame

Sur RTLMathieu Guidère, spécialiste des questions de terrorisme, estime que l'Etat islamique pourrait bien être responsable de ce crash :"L'État islamique n'a auparavant jamais revendiqué une action à laquelle il n'a pas participé. Il en va de sa crédibilité. Si demain il commençait à mentir sur ces actions même mineurs, plus aucun combattant ne le rejoindrait et les gouvernements de la région exploiteraient immédiatement ce type de mensonge", explique-t-il au micro de RTL. De surcroît, le compte Twitter sur lequel la revendication a été diffusée "a par le passé revendiqué la quasi totalité des actions de ce groupe sans jamais faillir".

Au Caire, le drapeau de l'ambassade de Russie avait été abaissé à mi-hauteur. En Russie, une journée de deuil national a été déclarée. L'Airbus A321-200, exploité par la compagnie aérienne russe Kogalymavia/Metrojet, a décollé de Charm al Cheikh, station balnéaire sur la mer Rouge située à la pointe sud du Sinaï et se rendrait à Saint-Pétersbourg en Russie. 

L'avion avait décollé à 5h51 heure locale (4h51 à Paris) de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge. Le contact avec l'appareil a été perdu 23 minutes après son décollage, alors qu'il volait à une altitude de plus de 30.000 pieds (9144 mètres) et après que le capitaine de bord se fut plaint d'une défaillance technique des équipements de communication, selon un responsable de l'autorité de contrôle de l'espace aérien en Égypte.

D'après le site Flightradar24, qui permet de suivre les vols en temps réel, l'avion a perdu 5000 pieds d'altitude avant de disparaître des écrans. L'appareil était âgé de 18 ans, précise le site, comme le confirme le correspondant du Guardian à Moscou.

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