<p>La Haute Autorit&eacute; de Sant&eacute; (HAS) a rendu ce vendredi en fin d&rsquo;apr&egrave;s-midi un avis recommandant d&rsquo;administrer une troisi&egrave;me dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 &agrave; toutes les personnes &acirc;g&eacute;s d&rsquo;au moins 40 ans. Les vaccins Pfizer et Moderna, d&eacute;sormais banni chez les moins de 30 ans, ne sont pas contre-indiqu&eacute;s.&nbsp;</p>
<p>La troisi&egrave;me dose &eacute;tait alors obligatoire pour les plus de 65 ans s&rsquo;ils souhaitaient conserver un pass sanitaire valide.&nbsp;</p>
<p>La HAS a &eacute;pluch&eacute; toutes les donn&eacute;es disponibles, notamment celles sur la baisse d&rsquo;efficacit&eacute; d&rsquo;un sch&eacute;ma initial de vaccination classique. De premi&egrave;res &eacute;tudes confirmeraient que les doses de rappel font fortement remonter le niveau d&rsquo;immunit&eacute;.</p>
<p>En Allemagne et aux Etats-Unis, les autorit&eacute;s sanitaires viennent d&rsquo;approuver les injections suppl&eacute;mentaires (Pfizer ou Moderna) pour tous les adultes, sans limite d&rsquo;&acirc;ge.</p>

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Covid-19 : une dose de rappel désormais recommandée pour tous les plus de 40 ans

Vaccination Covid : l’heure du grand désenchantement ?

<h3><strong>Atlantico : Les donn&eacute;es concernant l&rsquo;efficacit&eacute; des vaccins &agrave; l&rsquo;heure actuelle doivent-elle provoquer une prise de conscience politique que le vaccin n&rsquo;est pas une solution miracle face au variant Delta ou au nouveau variant Mu ?</strong></h3>
<p><strong>Eric Billy :&nbsp;</strong>C'est quelque chose qu'on avait &eacute;crit sur notre site le 13 juillet, dans <a href="https://ducotedelascience.org/le-tout-vaccinal-ne-peut-etre-la-seule-solution-a-la-propagation-virale/" target="_blank" rel="noopener">une tribune intitul&eacute;e "Le &laquo; tout vaccinal &raquo; ne peut &ecirc;tre la seule solution &agrave; la propagation virale"</a>. Nous y rappelions que la vaccination ne pouvait &ecirc;tre la seule r&eacute;ponse &agrave; la propagation virale qui suivait une courbe exponentielle. Ce n'est en effet qu'en associant diff&eacute;rentes solutions qu'on finit par contr&ocirc;ler la diffusion du virus et l'&eacute;pid&eacute;mie.</p>
<p>En juillet, nous avions d&eacute;j&agrave; pris conscience au sein du collectif que le variant Delta risquait r&eacute;ellement de changer la donne. A la diff&eacute;rence de beaucoup de commentateurs, on discutait beaucoup en interne sur le fait que le variant Delta, au vu des premi&egrave;res donn&eacute;es qui venaient d'Inde, laissait craindre le pire. Malheureusement, &ccedil;a a &eacute;t&eacute; confirm&eacute;.&nbsp;On nous avait reproch&eacute; &agrave; ce moment-l&agrave; de dire que les enfants seraient plus touch&eacute;s, qu&rsquo;il y aurait plus d&rsquo;hospitalisations, que la moyenne d&rsquo;&acirc;ge des hospitalisations rajeunirait etc. Si cette tendance n&rsquo;&eacute;tait pas imm&eacute;diatement visible en France en Juillet, on l&rsquo;a bien vu se mettre en place au cours de l&rsquo;&eacute;t&eacute;. Si nous disions &ccedil;a, c'est que nous avions recoup&eacute; les informations des membres du collectif, m&eacute;decins, chercheurs et cliniciens, avec des donn&eacute;es de la litt&eacute;rature internationale, afin de pr&eacute;venir et d&rsquo;anticiper.</p>
<p>Il y a par contre un point tr&egrave;s important que j'aimerais mettre en exergue. Le variant Mu est un peu surm&eacute;diatis&eacute;. Quand on regarde ses donn&eacute;es, on voit qu'il fait partie des variants qu'il faut suivre, &agrave; juste titre, mais qu'il n'est pr&eacute;sent que dans quatre pays. En Colombie, il est a 75% de pr&eacute;valence, mais c'est en train de se stabiliser. Et dans d'autres pays limitrophes, o&ugrave; il avait augment&eacute; jusqu'&agrave; 25% de pr&eacute;valence, il a disparu. Rappelons qu'au Br&eacute;sil, le variant br&eacute;silien a &eacute;t&eacute; majoritaire mais ne s'est pas &eacute;tendu de mani&egrave;re grave et inqui&eacute;tante dans le reste du monde parce qu'il a &eacute;t&eacute; supplant&eacute; par Delta. Aujourd'hui, parler de Mu, c'est potentiellement agiter un chiffon rouge.</p>
<p>L'autre point &agrave; retenir est qu'aucun variant n'a modifi&eacute; la protection vaccinale par rapport aux formes graves. C'est r&eacute;ellement important. Les vaccins restent tr&egrave;s efficaces, &agrave; 90%, et m&ecirc;me en Isra&euml;l, sur les formes graves. La seule chose que Delta a chang&eacute;, c'est qu'on voit d'avantage de formes symptomatiques. L'efficacit&eacute; vaccinale sur la forme symptomatique a effectivement chut&eacute;, mais celle sur les formes graves reste tr&egrave;s sensiblement la m&ecirc;me. C'est ce qui nous importe puisque l'hospitalisation repr&eacute;sente un pourcentage non n&eacute;gligeable de risque de d&eacute;c&eacute;der.</p>
<h3><strong>Cela &eacute;tant dit, quels seraient les risques, finalement, de se limiter aujourd'hui &agrave; une strat&eacute;gie sanitaire bas&eacute;e exclusivement sur la vaccination ?</strong></h3>
<p><strong>Eric Billy :&nbsp;</strong>Un risque est li&eacute; au fait que les enfants de 0 &agrave; 12 ans n'ont pas acc&egrave;s &agrave; la vaccination. Il y aura peu de d&eacute;c&egrave;s chez les 0-12, mais il faut quand m&ecirc;me rappeler que 50% quasiment des d&eacute;c&egrave;s dans cette classe d'&acirc;ge ont eu lieu depuis le mois de juin et sont donc li&eacute;s au variant Delta. Il y a eu quasiment autant de d&eacute;c&egrave;s d'enfants en 3 mois avec Delta qu'on en avait eu en plus d'un an avec la souche originale. Pour prot&eacute;ger les enfants, la n&eacute;cessit&eacute; est de vacciner les adultes. Une &eacute;tude du CDC publi&eacute;e samedi montre que dans les &Eacute;tats am&eacute;ricains o&ugrave; les adultes sont les plus vaccin&eacute;s, il y a moins d'incidence chez les enfants. Or, la contagiosit&eacute; du variant Delta implique qu'on n'arrivera pas &agrave; atteindre l'immunit&eacute; collective. Si on d&eacute;finit l'immunit&eacute; collective comme &eacute;tant la proportion de la population qui doit &ecirc;tre vaccin&eacute;e pour que les gens qui ne le sont pas ne d&eacute;veloppent pas la maladie car le virus ne circulera pas, alors elle ne sera pas atteinte avec Delta. Les gens qui ne sont pas vaccin&eacute;s auront de fortes chances de croiser le virus et de tomber malade.</p>
<h3><strong>Quelle strat&eacute;gie compl&eacute;mentaire au vaccin peut &ecirc;tre mise en place ?</strong></h3>
<p><strong>Eric Billy : </strong>La seule mani&egrave;re de r&eacute;duire au maximum le nombre de formes graves est d&rsquo;associer une vaccination forte aux gestes barri&egrave;res, la distanciation, le contr&ocirc;le de la qualit&eacute; de l&rsquo;air par des d&eacute;tecteurs de CO2... Tout ce qui permet d'assurer un contexte qui s'ajoute &agrave; la protection fournie par la vaccination. Cette derni&egrave;re, en elle-m&ecirc;me, n'est qu'une partie de la solution.</p>
<p>Mais il faut aussi s'interroger sur l&rsquo;organisation de la vaccination. On p&ecirc;che aujourd&rsquo;hui avec les plus de 80 ans car on n&rsquo;atteint pas les 90% de vaccination dans cette classe d'&acirc;ge, alors que c&rsquo;est clairement les plus &agrave; risque. Pareil pour les 40-50 ans. Les Anglais n&rsquo;ont ouvert la vaccination aux classes d&rsquo;&acirc;ge les plus jeunes que lorsque les plus &acirc;g&eacute;es &eacute;taient vaccin&eacute;s &agrave; plus de 90%. Isra&euml;l a fait encore pire en ouvrant assez rapidement &agrave; l&rsquo;ensemble de la population sans avoir vaccin&eacute; la population arabe la plus &acirc;g&eacute;e. C&rsquo;est en partie eux, aujourd'hui, que l'on trouve dans les d&eacute;c&egrave;s de gens non vaccin&eacute;s. Cela a &eacute;t&eacute; corrig&eacute;, mais tard. Isra&euml;l est peut-&ecirc;tre la d&eacute;monstration de ce qui arrive quand Delta d&eacute;barque dans une population vaccin&eacute;e &agrave; 75% mais qui ne maintient pas les gestes barri&egrave;res et les masques en int&eacute;rieur. L&rsquo;automne et l&rsquo;hiver en France seront sereinq si on arrive &agrave; amener plus de 90% des adultes &agrave; la vaccination et en particulier tous les plus de 65 ans et que l&rsquo;on maintient les masques, les gestes barri&egrave;res, l&rsquo;a&eacute;ration et la qualit&eacute; de l&rsquo;air en interieur.</p>
<h3>En refusant de d&eacute;vier de sa strat&eacute;gie consistant &agrave; tout miser ou presque sur le vaccin, le gouvernement est-il en train de c&eacute;der &agrave; une forme de pens&eacute;e magique plut&ocirc;t que sur la rationalit&eacute; scientifique ?</h3>
<p><strong>Arnaud Benedetti :</strong> Oui et non : oui car dans toute situation de crise l&rsquo;univocit&eacute; de la r&eacute;ponse ne suffit pas, non car jusqu&rsquo;&agrave; preuve du contraire le vaccin, sous r&eacute;serve n&eacute;anmoins de la question des traitements qui donne le sentiment d&rsquo;&ecirc;tre &eacute;vacu&eacute;e de mani&egrave;re un peu h&acirc;tive et parfois ambigu&euml;, est le plus grand amortisseur de la pand&eacute;mie. Mais justement amortir n&rsquo;est pas forc&eacute;ment sortir de la crise. Le probl&egrave;me apparemment c&rsquo;est de savoir si la couverture vaccinale s&rsquo;av&egrave;rera suffisamment p&eacute;renne pour contenir et mettre un terme &agrave; la pression &eacute;pid&eacute;mique. Or, poser cette question, la soulever, c&rsquo;est d&eacute;j&agrave; dans les conditions actuelles du d&eacute;bat, qui sont tout sauf sereines, &ecirc;tre suspect&eacute; de quasi-complotisme. La disqualification du doute est la marque d&rsquo;une pens&eacute;e, si ce n&rsquo;est magique, tout au moins dogmatique. Bien &eacute;videmment, cela est probl&eacute;matique car tout se passe comme si la promotion de la solution vaccinale n&rsquo;&eacute;tait pas discutable, et relevait d&rsquo;un processus de foi implicite. Se diffracte ainsi cette impression ambivalente que le vaccin &eacute;tait tout autant un proc&eacute;d&eacute; m&eacute;dical qu&rsquo;un f&eacute;tiche pour tenir l&rsquo;opinion. C&rsquo;est d&rsquo;ailleurs de la sorte que le passe-sanitaire qui est tout sauf un instrument scientifique mais un outil exclusivement de coercition politique est l&eacute;gitim&eacute;. Ce m&eacute;lange des genres nuit tout &agrave; la fois &agrave; la parole politique et &agrave; la parole scientifique. Cette confusion &eacute;vacue toute forme de nuance ; or l&rsquo;expression des nuances conditionne l&rsquo;exercice d&rsquo;un d&eacute;bat d&eacute;mocratiquement mature. Ce qui &agrave; ce stade ne semble pas le cas...</p>
<h3>Sans remettre en cause les b&eacute;n&eacute;fices de la vaccination, le gouvernement doit-il accepter de reconna&icirc;tre, &agrave; la fois pour lui-m&ecirc;me et publiquement, que le vaccin n&rsquo;est pas une solution miracle ?</h3>
<p><strong>Arnaud Benedetti : </strong>Peut-il le faire et s&rsquo;&eacute;lever &agrave; ce niveau exigeant d&rsquo;"&eacute;thique de la responsabilit&eacute;" apr&egrave;s tous les accidents op&eacute;rationnels et communicants dont la gestion de cette crise a &eacute;t&eacute; l&rsquo;objet ? Encore une fois les acteurs de la puissance publique indexent la dynamique de leur action sur l&rsquo;amn&eacute;sie qu&rsquo;ils pr&ecirc;tent aux opinions. D&rsquo;une certaine mani&egrave;re, tr&egrave;s cynique &agrave; vrai dire, ils n&rsquo;ont pas tort qu&rsquo;en surface ou en apparence l&rsquo;oubli enveloppe la m&eacute;moire collective, a fortiori quand celle-ci est soumise au stress permanent de l&rsquo;imm&eacute;diatet&eacute;. La communication persuasive se nourrit de cette disposition, elle la dope m&ecirc;me par une sorte de logique de l&rsquo;escalade narrative. Il s&rsquo;agit de recharger constamment le besoin et en r&eacute;cits exprim&eacute; par les soci&eacute;taires en qu&ecirc;te de certitudes que nous sommes. Toute proportion gard&eacute;e bien s&ucirc;r, la communication vaccinale n&rsquo;est pas sans rappeler ce que l&rsquo;un des conseillers de Bush fils, le sulfureux Karl Rove, appelait en son temps la "strat&eacute;gie de Sh&eacute;h&eacute;razade". Rove qui fut un artisan de l&rsquo;engagement am&eacute;ricain dans la seconde guerre du Golfe th&eacute;orisait que lorsque les faits vous mettent en difficult&eacute; face &agrave; l&rsquo;opinion, tout l&rsquo;enjeu consiste pour ne pas &ecirc;tre rattrap&eacute; par la r&eacute;alit&eacute; &agrave; produire une autre interpr&eacute;tation et une autre projection de cette derni&egrave;re. Alors &agrave; l&rsquo;&eacute;vidence, m&ecirc;me si le discours vaccinal n&rsquo;ob&eacute;it pas &agrave; ce registre manipulatoire, il a aussi pour fonction de combler des b&eacute;ances dans une opinion qui se mettrait &agrave; trop douter de l&rsquo;exhaustivit&eacute; de son efficience. Quelque part il ne faut pas d&eacute;sesp&eacute;rer la cit&eacute; &eacute;puis&eacute;e par plus de 18 mois de crise sanitaire. Mais avec le risque d&rsquo;&ecirc;tre confront&eacute; le moment venu &agrave; une remise en question partielle de sa politique, et de l&rsquo;expression parfois sans r&eacute;serve de cette derni&egrave;re.</p>
<h3>Comment faire face au d&eacute;senchantement que peut repr&eacute;senter cette nuance des effets de la vaccination et ne pas d&eacute;mobiliser la population ?</h3>
<p><strong>Arnaud Benedetti : </strong>A la d&eacute;fiance qui se manifeste &agrave; l&rsquo;encontre du discours dominant, la r&eacute;ponse qui a &eacute;t&eacute; apport&eacute;e est celle d&rsquo;un scientisme... tr&egrave;s "XIX &egrave;me si&egrave;cle". Rien d&rsquo;&eacute;tonnant au demeurant car cela reste l&rsquo;id&eacute;ologie souvent exclusive du monde acad&eacute;mique. Or le scientisme n&rsquo;est pas la science ; c&rsquo;est une forme de religion. On ne r&eacute;pond pas, sauf &agrave; g&eacute;n&eacute;rer une monter aux extr&ecirc;mes, &agrave; la d&eacute;fiance par la disqualification de contre-arguments, dont certains peuvent traduire des questIons l&eacute;gitimes, ou au pr&eacute;texte que l&rsquo;enjeu sanitaire serait par nature hors champ du d&eacute;bat, puisque reposant sur des donn&eacute;es rationnelles. C&rsquo;est aussi le r&ocirc;le du politique de ne pas &ecirc;tre instrumentalis&eacute; par une science en construction. Or depuis le d&eacute;but de cette crise, ce que l&rsquo;opinion a m&eacute;tabolis&eacute; de mani&egrave;re diffuse mais n&eacute;anmoins perceptible n&rsquo;est-ce pas la nature forc&eacute;ment et n&eacute;cessairement &eacute;volutive de la situation ? Il serait int&eacute;ressant sur la distance de recenser toutes les certitudes officielles et acad&eacute;miques qui ont &eacute;t&eacute; infl&eacute;chies, voire infirm&eacute;es - ce qui au demeurant peut tr&egrave;s bien &eacute;pist&eacute;mologiquement se comprendre. Si dans quelques mois ou quelques semaines, le discours sur la solidit&eacute; vaccinale se retrouve contraint par un d&eacute;veloppement inattendu, nouveau variant ou autre, c&rsquo;est tout l&rsquo;&eacute;chafaudage argumentatif de la puissance publique et des autorit&eacute;s sanitaires qui s&rsquo;en trouvera &eacute;branl&eacute;, faute d&rsquo;avoir nuanc&eacute; au pr&eacute;alable son propos et d&rsquo;avoir accept&eacute; et &eacute;cout&eacute; l&rsquo;alt&eacute;rit&eacute; d&rsquo;un certain nombre de r&eacute;serves. Les antivaxs sont binaires et manich&eacute;ens, ils ne constituent pas pour autant la totalit&eacute; des anti-passes dont certains et m&ecirc;me nombre sont vaccin&eacute;s, mais il y a aussi du c&ocirc;t&eacute; des promoteurs du passe et du vaccin une propension au manich&eacute;isme qui ne participe pas &agrave; l&rsquo;apaisement du d&eacute;bat. Les effets, &eacute;videmment, d&rsquo;un reflux de l&rsquo;efficacit&eacute; vaccinale sur la dur&eacute;e, ce qui &agrave; ce stade reste &agrave; d&eacute;montrer, seraient singuli&egrave;rement difficiles &agrave; g&eacute;rer non pas seulement en vue de contenir l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie mais dans la perspective de contenir le d&eacute;senchantement. Viral aussi, ce dernier pourrait alors muter en m&eacute;contentement, voire en col&egrave;re, entre autres parce que la parole "politico-scientifique", aigle &agrave; deux t&ecirc;tes, aura manqu&eacute; de prudence, et d&rsquo;humilit&eacute;.&nbsp;</p>

Efficacité vaccinale

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Atlantico Rédaction

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