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Coût du travail : vers un allègement de 8 à 10 milliards d'euros par an ?
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Selon Le Monde, le gouvernement prévoirait une baisse de 40 milliards d'euros du coût du travail sur le quinquennat.

40 milliards, c'est la somme en euro envisagée par le gouvernement en ce qui concerne la baisse du coût du travail pendant le quinquennat selon Le Monde. Le quotidien explique en effet dans ses colonnes que l'Elysée souhaiterait alléger le coût du travail à raison de 8 à 10 milliards d'euros par an. Pour y arriver, le gouvernement basculerait une partie des cotisations patronales vers un impôt, probablement la CSG. Le journal datée de jeudi explique ainsi que "les entreprises pourraient bénéficier d'un allègement du coût du travail d'une quarantaine de milliards d'euros, avec le basculement de cotisations employeurs sur un impôt plus large, la piste la plus sérieuse étant celle de la Contribution sociale généralisée (CSG)". Le quotidien du soir ajoute que "pour ne pas trop entamer le pouvoir d'achat des ménages, l'Elysée souhaite étaler ce transfert de charges sur la durée du quinquennat, à raison de 8 à 10 milliards d'euros par an". Cela permettrait notamment de diminuer les cotisations familiales patronales de 5,4 points, uniquement sur les salaires compris entre 1,6 et 2,2 fois le SMIC "de façon à ce que les entreprises exposées à la concurrence en bénéficient", toujours selon Le Monde.

Le quotidien précise néanmoins que ces arbitrages peuvent très encore changer, d'autant plus que les ministères ne partagent pas tout à fait les mêmes idées. Si les ministres du Travail et du Budget Michel Sapin et Jérôme Cahuzac n'ont pas voulu commenter ces informations à leur sortie du Conseil des ministres, une source gouvernementale a affirmé à l'AFP que Jérôme Cahuzac n'est pas un fervent partisan d'une hausse de la CSG.

Najat Vallaud-Belkacem a quant à elle expliqué qu'une réunion interministérielle se tiendrait ce mercredi après-midi à Matignon "autour de la notion de compétitivité et des différents scénarios que nous pourrions adopter pour la soutenir", ajoutant que le gouvernement souhaite "avancer vite sur la question de la compétitivité, parce que c'est un élément clé de la relance de la croissance, et donc de l'emploi dans notre pays".

Lu sur Le Monde

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