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Copé, NKM, Mariton : la candidature de Nicolas Sarkozy fait grincer des dents dans les rangs de la droite
©Reuters

Tous copains... ou pas

L'ancien chef de l'Etat s'est officiellement lancé, lundi, dans la bataille présidentielle. Une annonce qui a parfois été fraîchement accueillie par certains dans son propre camp.

La candidature de Nicolas Sarkozy n'a évidemment pas manqué de faire réagir dans les rangs de la droite. Et les violons n'étaient pas forcément de sortie. Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, était l'invité de France Inter ce mardi matin. Il estime qu'une primaire était nécessaire du fait de l'absence de "leadership". "On s'est tous dit que c'est la seule solution était de faire une primaire pour que les Français de la droite et du centre tranchent", indique-t-il. "S'il y avait un besoin de primaire, c'est qu'il y avait besoin de leadership et de ligne politique.

Concernant la candidature de Nicolas Sarkozy, il raille des "demi-mesures" et juge que l'ancien président aura des difficultés à faire oublier son bilan. "Ce sont les mêmes mesures, voire les mêmes demi-mesures, sur les 35 heures qu'on ne touchera pas vraiment, ou sur l'islamisme. Moi, je fais des propositions de rupture. Pourquoi Nicolas Sarkozy, François Fillon, Alain Juppé et Bruno Le Maire feraient-ils en 2017 ce qu'ils n'ont pas fait en 2007 ?  En réalité, en 2007, il y a une promesse immense. Mais ils ont reculé par rapport à toutes les promesses. J'ai une philosophie, depuis des années, l'Etat est omniprésent dans l'économie et a créé une société d'assistanat. Mon programme n'est pas le même que celui de Nicolas Sarkozy. Ce qui compte derrière tout cela, c'est qu'est-ce que l'on propose".

De son côté, Nathalie Kosciusko-Morizet, également candidate, s'est montrée plus mesurée. Sur RTL, elle a respecté le choix de Nicolas Sarkozy tout en espérant que la primaire soit "vraiment ouverte". "C'est une candidature à la fois inédite et attendue", a-t-elle assuré. "C'est son choix. C'est une primaire ouverte et libre et mon premier combat c'est qu'elle soit vraiment ouverte. On se bat pour que les conditions de l'équité soient réunies. Une partie des parrainages me manque encore. Le parti ne fait pas son boulot d'information".

Pas de pincettes en revanche chez Hervé Mariton, qui a raillé cette candidature au micro de RMC. "Sarkozy fait de la gonflette à l'oral, mais c'est autre chose de passer à l'écrit" a-t-il lancé. 

Lu sur France Inter

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