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COP 21 : Laurent Fabius exprime ses "inquiétudes" sur le retard pris dans l'application
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Craintes

La ratification de cet accord historique sur le climat tarde à venir. Les plus gros pollueurs n'ont toujours pas franchi le pas.

L'urgence climatique n'a jamais si bien portée son nom… Dans une tribune publiée dans le Monde, l'ancien ministre des Affaires étrangères et ex-président  de la COP 21 tire la sonnette d'alarme. "A l’immense satisfaction d’avoir réussi, en décembre 2015, la conférence mondiale de Paris sur le climat succède aujourd’hui, chez moi comme chez beaucoup d’autres, une inquiétude qui justifie ces lignes" avance Laurent Fabius. "Des difficultés majeures apparaissent ou se confirment qu’il serait irresponsable d’occulter. Et d’abord concernant la ratification elle-même de l’accord de Paris : il y faut au moins 55 Etats, représentant plus de 55 % des émissions de gaz à effet de serre ; nous en sommes à moins de 2 % ! Des promesses sont données, mais le fait est qu’aujourd’hui ni la Chine, ni les Etats-Unis, ni l’Union européenne, ni l’Inde, ni la Russie – les cinq premiers émetteurs mondiaux de CO2 – n’ont encore franchi le pas. Il est vital, au sens propre, qu’ils le fassent et vite."

"Le deuxième volet des actions urgentes à mener concerne l’application de l’accord et de ses mesures d’accompagnement" poursuit Laurent Fabius qui évoque "la concrétisation des engagements financiers pris envers notamment l’Afrique", "l’extension de la tarification du carbone", ou encore "la pénalisation des énergies fossiles." Et de conclure : "dans l’action contre le réchauffement climatique, le moment est venu, non de ralentir le pas, mais de poursuivre et même d’accélérer."

Lu sur Le Monde

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