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Conseil européen : début de nouvelles négociations pour garder le Royaume-Uni au sein de l'UE
©Reuters

Yes or No ?

Dans le cadre de ces négociations, le ministre-président de la Wallonie, Paul Magnette, a lancé au Premier ministre britannique : "David Cameron, si vous n'êtes pas heureux, on ne vous retient pas".

Crise migratoire, Brexit, Grèce… Les présidents et dirigeants européens doivent se réunir à Bruxelles ce jeudi 18 février pour répondre aux crises qui traversent le continent. L’occasion pour le premier ministre britannique David Cameron d’arracher quelques concessions supplémentaires aux Européens afin de convaincre le Royaume-Uni de rester au sein de l’Union européenne.  Pour le moment, Londres a obtenu (entre autres) l’autorisation de ne pas verser certaines prestations sociales aux étrangers durant les quatre années après leur arrivée. Une mesure grâce à laquelle David Cameron espère bien limiter l’attractivité de son pays aux yeux des immigrés. Mais le ministre en veut plus. Il revendique notamment le droit de regard sur les mesures prises par la zone euro à l’égard des pays qui n'en font pas partie et demande une reconnaissance de principe sur le fait que l'euro n'est pas l’"unique" monnaie en Europe.

Un des points d'achoppement est l'idée d'une clause appelée "clause d'auto-destruction". Cette clause dirait que la Grande-Bretagne n'aurait pas le droit de faire un nouveau référendum ou une nouvelle renégociation des termes de sa présence dans l'UE après ce tour de négociations, une idée que Bruxelles et Paris pressent et que Londres rejette.

Mais tout cela va-t-il suffire à convaincre les Britanniques de rester au sein de l’Union européenne ? Un référendum sera organisé en fin d’année sur le sujet et le premier ministre s’est engagé à respecter le choix de son peuple.  C’est donc une course contre la montre qui s’est engagée, car si la Grèce est constamment menacée de sanctions, le Royaume-Uni lui est invité à conserver sa place de leader au sein de l’UE. Selon un porte-parole du premier ministre britannique, les propositions du Conseil européen constituent une "base solide". "Ils s'accordent à dire que nous progressons bien au sujet de la renégociation (de l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE) et que le pré-accord présenté par le Conseil européen fournit une base solide pour parvenir à un accord au sommet de cette semaine". 

Dans le cadre de ces négociations, le ministre-président de la Wallonie, Paul Magnette, a lancé au Premier ministre britannique : "David Cameron, si vous n'êtes pas heureux, on ne vous retient pas".

Lu sur Le Figaro

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