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Congé après la mort d’un enfant : Emmanuel Macron demande de "l’humanité", Muriel Pénicaud reconnaît "une erreur"
©ludovic MARIN / POOL / AFP

Soutenir les parents endeuillés

Le rejet à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi permettant l'extension du congé après la mort d’un enfant a provoqué l’indignation auprès des membres de l’opposition et auprès du Medef. La ministre Muriel Pénicaud promet des solutions dans les prochains jours.

Emmanuel Macron a "demandé au gouvernement de faire preuve d'humanité" dans le soutien aux parents confrontés à la perte et au deuil d'un enfant. Muriel Pénicaud a reconnu ce samedi que le gouvernement avait fait "une erreur" en s'opposant à une proposition de loi pour porter de cinq à douze jours le congé donné aux parents après le décès d'un enfant. 

La ministre du Travail s’est confiée à l’AFP : 

"Face au deuil, il faut du soutien psychologique et nous allons le renforcer. Mais il faut aussi un temps de répit. Sur ce sujet, le gouvernement reconnaît une erreur qu'il entend rapidement corriger". 

Selon la ministre, le gouvernement s'engage "à trouver dans les tout prochains jours les solutions" pour un allongement à 12 jours.

Vendredi matin, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a également demandé un nouveau vote en faveur des douze jours.

La ministre du Travail Muriel Pénicaud et le secrétaire d'Etat chargé de la protection de l'enfance Adrien Taquet avaient  annoncé vendredi une "concertation" pour "déterminer les mesures pertinentes de soutien aux parents en cas de perte d'un enfant, y compris une meilleure organisation des congés". 

La proposition a été rejetée par 40 voix contre 38, la majorité estimant notamment que le salarié endeuillé pouvait bénéficier de jours de congés offerts par ses collègues.

Le rapporteur Guy Bricout (UDI-Agir) considérait que cinq jours n'étaient "pas à la hauteur" pour "reprendre pied suite à la mort d'un enfant". Il en appelait à l'"humanité" de ses collègues. Il a également précisé que chaque année en France, 4.500 enfants meurent avant d'avoir atteint la majorité.

Le Figaro

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