Conférence de presse de François Hollande : toutes les déclarations du président<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande durant la conférence de presse
François Hollande durant la conférence de presse
©Reuters

A retenir

Le chef de l'État a évoqué la situation en Ukraine et en Grèce. Il a également indiqué vouloir aller plus loin dans les réformes.

  • François Hollande est face à la presse ce jeudi pour la cinquième fois de son quinquennat
  • Durant 2 heures, il a répondu aux questions des journalistes
  • Le chef de l'État a évoqué la situation en Ukraine et en Grèce
  • "La décision de la BCE conduit les Grecs et les Européens à se mettre autour de la table"
  • Il a également indiqué vouloir aller plus loin dans les réformes.

13h00 : FIN DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE FRANCOIS HOLLANDE

12h59 : le droit de vote des étrangers

"Je veux engager des réformes que si elles sont consensuelles. Je suis favorable aux droits de vote des étrangers, mais l'opposition ne la veut pas. 

12h57 : "trois centres de service militaire adapté"

François Hollande annonce une "expérimentation en métropole" avec la création de "trois centres de service militaire adapté".

12h50 : Hollande pose des conditions à sa candidature en 2017

"Un président qui n'atteint pas ses objectifs ne peut pas être candidat"

12h45 : "aller plus vite"

"Il faut aller beaucoup plus vite dans la prise de décisions et dans l'éxécution de ces décisions". 

12h42 : le service civique

"Tout jeune qui se présentera à partir du 1er juin pourra faire un service civique. Il pourra y avoir jusqu'à 160 000 missions"

12h36 : "redonner la confiance"

"J'ai dit qu'il y aurait encore des réformes. Il y a des résultats, trop fragiles pour qu'ils soient satisfaisants. L'investissement, on maîtrise les déficits. Ce qui comptera, c'est la confiance. Il faut redonner la confiance".

12h33 : hausse dans les sondages

"Je ne peux pas prévoir les élections. Les Français se prononceront cette année à deux reprises. (...) La popularité ne doit jamais être un facteur de décision. Je dois toujours en prendre en fonction de la réalité. Je prendrai des décisions quoi qu'il m'en coûte. (...) J'ai changé à la suite de ces événements. Elles transforment. Ils ont aussi changé le pays".

12h25 : le chômage

"Il n'y a pas de fatalité. Nous allons continuer les réformes. (...) Il faut réussir sur le plan économique, c'est indispensable".

12h19 : les objectifs du reste du quinquennat

"J'ai fait le choix de la croissance pour qu'il y ait plus d'emplois. C'est indispensable pour que la France soit plus compétitive. Je me suis donné une mission d'unité autour de l'égalité, de la justice, de la jeunesse. Je veux agir sur les grands sujets que sont : l'école, l'égalité des territoires, la santé"

12h12 : précision sur l'agencenationale de développement économique sur le territoire

"J'ai parlé d'une agence de développement économique. Il y a beaucoup de dispositifs, mais tout s'accumule, on n'y comprend plus rien alors tout sera rassemblé au sein d'une même agence."

12h10 : question sur le mot "d'apartheid" employé par Manuel Valls

"Je ne parle pas de dette ou de crédit. Tous les citoyens ont les mêmes droits. La République reconnaît tous ses enfants pour qu'ils réussissent leur vie et qu''ils ne soient pas ségrégués. La France a un devoir : le devoir que chacun de ses citoyens puisse réussir sa vie"

12h03 : question sur le choix de l'UMP pour la législative partielle du Doubs

"Je ne suis pas le chef d'un parti. Les électeurs décident mais les partis disent ce qu'ils pensent de ce qu'est l'enjeu. Quand j'ai été confronté à cette situation en 2002, dans une situation particulière, ai-je hésité ? Ai-je tergiversé ? Je ne dis pas que tous nos électeurs nous ont suivi. Je ne suis pas là pour faire la leçon. Des partis sont dans la République, ont le droit d'avoir des élus, les électeurs peuvent voter pour qui ils veulent. Mais tous les partis n'adhèrent pas à toutes les valeurs de la République. A partir de là, des choix doivent être faits. L'unité nationale n'est pas un gouvernement d'union nationale. Mais à un moment, les électeurs doivent se rassembler au nom des valeurs de la République".

11h58 : "Nous devons faire l'Union européenne énergétique"

"La France doit être en tête sur les questions écologiques. Avec ce qu'on a entrepris, on va entrer en mutation. La France peut atteindre dres objectifs pour que la planète ne se réchauffe pas de 2°C. (...) L'Europe a fait son travail et du bon travail sur la réduction de l'émission des gaz à effet de serre. Nous avons besoin de cette transition. Si la France n'est pas à la pointe, elle ne pourra pas convaincre. Nous devons faire l'Union européenne énergétique".

11h50 : "je ne fais pas une Europe de gauche"

"Je suis européen mais je ne fais pas une Europe de gauche. Ce serait une petite Europe en ce moment. Mais je ne fais pas une Europe de droite. Il y a un lien entre nous. L'Europe, ce n'est pas celle des riches contre celles des pauvres. Pas d'Europe forte, sans lien robuste avec l'Allemagne. (...) Son rôle, c'est de faire des réformes et qu'il y ait de la croissance".

11h45 : nouvelle question sur la Grèce

"Si le gouvernement grec n'entend pas rester dans la zone euro, la question de mon soutien se poserait. Dès lors que la Grèce accepte des réformes, veut respecter ses engagements sur la dette, renégocier des termes, travaillons-y. La décision de la BCE conduit les Grecs et les Européens à se mettre autour de la table"

11h40 : la Syrie

"Les forces djihadistes sont en masse en Syrie. (...) Ces groupes veulent notre perte, c'est pourquoi nous soutenons les forces démocratiqures en Syrie. Dans la zone de Kobané, nous avons aidé les Kurdes et nous continuerons à le faire".

11h36 : l'UMP critique

11h34 : la situation en Ukraine

"Soit on rentre dans une logique à armer les protagonistes, soit l'option de la diplomatie, de la négociation qui ne peut être prolongée indéfiniment" explique Hollande

11h29 : la visite de Tsipras et la situation grecque

"La France peut être utile dans ce moment d'accès au pouvoir de M. Tsipras. La Grèce a beaucoup souffert avec cette austérité. Des efforts ont été faits par les Européens. Mais les règles européennes doivent être respectées. C'est ce que j'ai dit au Premier ministre grec. Les dettes publiques, elles existent. (...) Il faut donner un cadre pour les Grecs fassent des réformes et remboursent les dettes. On doit trouver des solutions ensemble. La BCE renvoit les responsabilités sur les Etats. Je suis attaché à la zone euro mais je suis conscient que l'austérité à tout jamais n'est pas la solution. L'austérité ne peut pas être une ligne d'horizon, ni pour la Grèce, ni pour l'Europe".

11h25 : la sécurité, objectif n°1"

"Je fais en sorte que la sécurité soit assurée dans le respect des enveloppes". 

11h23 : début des questions des journalistes

11h22 : Hollande annonce la création d'une agence nationale de développement économique sur le territoire

"Nous avons besoin d'un dialogue social rénové. L'Etat va reprendre la main. Un projet de loi va être présenté au Parlement".

11h18 : Hollande évoque la Grèce

"L'austérité imposée à la Grèce a suscité un rejet, mais pas de l'euro. Le rôle de la France est de trouver une solution dans le respect des Grecs et des règles européennes" indique le président.

11h15 : le président part à Kiev après la conférence

Le président indique qu'il va partir en Ukraine dès cet après-midi. Il sera accompagné d'Angela Merkel.

11h12 : un nouveau contrat civique

"Je propose un nouveau contrat civique avec la mise en place d'un nouveau contrat universel, la création réserve citoyenne pour tous les Français et renforcement démocratie participative. Les Français ont un amour intact pour la République. Cette unité de la République donne à la France les moyens de se dépasser et de tenir son rang à l'extérieur".

11h09 : priorité sur l'école

"L'école est la priorité. Il va y avoir plusieurs mesures : maîtrise du français dès la maternelle, mesures conte le décrochage scolaire, formation des enseignants, revalorisation des lycées professionnels, le numérique sera enseigné".

11h07 : Hollande parle de la laïcité

"Notre responsabilité, c'est de faire vivre la cohésion nationale. Tout commence par la laïcité qui n'est pas négociable. La laïcité, ce sont des valeurs qui consistent à protéger ce qui est commun. C'est une garantie contre les intolérances de l'intérieur. Elle doit se transmettre et s'apprendre".

11h03 : "L'esprit du mois de janvier 2015, c'est l'unité de la France"

"La France a été attaquée dans ce qu'elle avait de plus sacrée : la liberté d'expression. La France a su réagi avec dignité et fierté. Là où les djihasistes voulaient la mettre à genou, elle a fait bloc. L'esprit du mois de janvier 2015, c'est l'unité de la France. Cela n'efface par les déifférences mais les dépassent. Il faut avancer et prolonger cet esprit.

11h00 : François Hollande est à l'heure...

Le président est à l'heure, c'est rare. La conférence va commencer dans quelques minutes.

10h47 : les ministres arrivent

Emmanuel Macron, Marisol Touraine ou encore Stéphane Le Foll sont arrivés à l'Elysée. Ils seront à la droite du président de la République durant la conférence.

10h41 : audience importante attendue

L'entourage de François Hollande espère que l'audience sera meilleure qu'en septembre dernier. Le chef de l'Etat avait été regardé par 1,4 million de Français, soit moins qu’en janvier 2014.

10h30 : François Hollande veut rassurer les Français

Le président se "placera aux avant-postes du combat républicain". François Hollande souhaite rassurer les Français et les protéger face aux menaces terroristes et à la dérive djihadiste. "Tous les jours, les Français ont besoin d'être rassurés" indique un de ses conseillers au Parisien.

10h20 : les journalistes entrent dans la salle de conférence

10h15 : François Hollande est fin prêt

François Hollande a travaillé son intervention dans les moindres détails. Selon Europe 1, mercredi, "le président s'était isolé dans son bureau pour travailler jusqu'à minuit, histoire de préparer au mieux cette conférence".

10h01 : une question sur la législative partielle dans le Doubs ?

François Hollande pourrait être interrogé sur les tergiversations de l'UMP après l'élimination de son candidat au premier tour de la législative partielle dans le Doubs; Frédéric Barbier socialiste affrontera la candidate du FN au second tour dimanche.

9h45 : sur la forme rien ne bouge

Pour cette 5e conférence de presse depuis le début de son quinquennat, la scénographiesera identique avec le président seul au pupitre, flanqué du gouvernement presque au grand complet, sur fond de jardins de l'Élysée en trompe-l'oeil. La conférence sera diffusée en direct sur France 2 et les chaînes d'information en continu.

9h30 : des sondages en hausse 

La cote de confiance de François Hollande a progressé encore sensiblement dans deux enquêtes d'opinion publiées mercredi, à 23 % (TNS-Sofres) et 29 % (CSA).

Ce qu'il faut savoir avant cette conférence de presse

François Hollande fera face à plusieurs centaines de journalistes français et étrangers ce jeudi. Objectif avoué par son entourage : faire prospérer l'élan suscité par la mobilisation des Français contre le terrorisme, le 11 janvier. Le président reviendra sur "l'unité" du pays qui s'était manifestée après les attentats sanglants de Paris quand le "peuple français s'est levé contre la barbarie".

Ce cinquième grand oral du quinquennat innovera aussi sur la forme. Plus "ramassé", le propos liminaire, qui s'étirait généralement sur 45 minutes, sera ramené à "dix minutes" chrono. Dans son ensemble, l'exercice devrait être limité à deux heures. Les questions des journalistes devraient concerner la croissance, le chômage, les futures élections de 2015 mais aussi la situation internationale et l'Europe. Sa rencontre avec le nouveau Premier ministre grec Alexis Tsipras devrait aussi être évoquée.

Le président sera aussi particulièrement attendu aussi sur les modalités du "service civique universel" (accélération de la montée en puissance, modalités, financement...).

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