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Comment l'Etat islamique a progressivement perdu sa puissance numérique
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Fin de cycle

Les nombreuses arrestations ainsi qu'un manque de "leadership" sur la messagerie Telegram auraient considérablement affaibli la propagande djihadiste sur Internet.

Il y a encore un an, la djihadosphère Telegram - une application de messagerie sécurisée - était particulièrement redoutée. Alors que les médias sociaux offraient aux militants l'occasion de recruter des adeptes du jihad et de diffuser des interprétations radicales de l'Islam, on dénombrait une vingtaine de chaînes francophones pro-Daech très actives avec, pour les plus populaires, jusqu'à 300 abonnés.  

Mais aujourd'hui, cette sphère est considérablement affaiblie. C'est ce que révèle un article d'Europe 1, qui évoque notamment les nombreuses arrestations au cours des derniers mois ainsi qu'un manque de "leadership". D'après un activiste anonyme, spécialisé dans la traque des partisans de de l'Etat islamique sur Internet, les groupes djihadistes sont aujourd'hui au point mort. "Il n'y a quasiment plus de chaînes actives, ou plutôt il y a deux chaînes qui tentent de réapparaître périodiquement, mais sans nouveau contenu. Ils recyclent les anciens contenus habituels. On ressent vraiment qu'il n'y a plus de leader dans cette petite communauté. Il y a un gros flottement, et la plupart des profils qui restent sont relativement peu connus et ils manquent vraiment de crédibilité".

Cela annonce-t-il le déclin de la propagande djihadiste sur le web ou un transfert vers d'autres réseaux ? "Il y a quelques semaines, certains ont tenté de migrer vers un autre réseau social, sans succès pour l'instant" conclut Europe 1.

Lu sur Europe 1

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